L’auteur suit la voie du Maître Léopold Sédar Senghor. Son écriture vit dans la francophonie et dans le cœur de la négritude. Son épanouissement culturel s’intègre dans l’attachement aux « racines ». Il communie avec cette terre qui s’unit si bien à l’homme dans la fidélité et dans le respect.

Et sa foi en la vie s’exprime par le rapport mesuré avec la matière, comme dans le dialogue qu’il entretient avec l’homme.            

Son inspiration poétique prend source dans la vie traditionnelle africaine. Elle se fertilise des rêves d’enfance de sa terre natale. Et elle s’affirme dans le lien constant qu’il garde avec sa famille.

Cette fidélité se traduit sous la forme de l’existence de la « petite sœur » qu’il aurait voulu et qu’il n’a pas eu ». De cette « reine » vient l’élan. De cette « amie » monte l’exaltation.  

 

                                                                              

Le chant de l’âme vibre au son de la kora et du balafon, dans le cœur de cette muse.             La transcription de l’œuvre se retrouve dans le titre. Les Alizées, à travers la musique de leur souffle léger, et les ondes de leurs harmonies, apportent les messages de la destinée. De leurs rumeurs surgissent les voix du Maître et de la terre ancestrale.

Dans la dernière partie du recueil, elle annonce la plénitude du poète et sa mort par la réalisation de son rêve. Les symboles se traduisent : l’initiation accomplie, le créateur vient de finir un cycle. Et dans le bonheur de sa « petite sœur », il peut « partir maintenant, à l’autre bout d’une nouvelle vie. »            

Son approche enrichie du monde de l’enfance et de la culture est exacerbée par une très haute sensibilité. De son inspiration créatrice, et de sa formidable énergie, il reproduit dans sa vie les aspirations universelles de l’homme de communication.

Le Président du Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis, ancien directeur d’école, et producteur d’émissions culturelles à Radio Dunyaa de Saint-Louis de 1999 à 2004, sait la richesse de sa terre natale du Sénégal, dans sa démarche humaniste à laquelle la francophonie prend part par les liens étroits entretenus avec, notamment,  l’Union des Poètes francophones en France.   

Article de Joël Conte, le 18 juillet 2007  

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