Depuis le mois de Juillet dernier, les éthylotests sont devenus obligatoires dans les véhicules mais il existe une clé antidémarrage à éthylotest électronique qui permet ou non de mettre en route le moteur du véhicule selon le taux d’alcoolémie du conducteur.

 

Volvo, constructeur suédois de véhicules et de moteurs, propose cette toute nouvelle option après avoir organisé une démonstration plutôt convaincante. 

 

Alors, comment cela fonctionne ? Tout d’abord, cet outil est bien plus fiable qu’un éthylotest classique car il s’agit en réalité d’un éthylomètre électronique, qui détermine de façon plus précise le taux d’alcoolémie.  L’Alcoguard, c’est son nom, se présente sous la forme d’un boîtier sur lequel est intégré un embout permettant de souffler. La clé du véhicule est placé dans le boîtier et à l’aide d’une puce et d’un transpondeur, les informations sur l’état d’ébriété sont alors transmises et le moteur se met alors en route si l’usager est sobre.

 

En France, il est interdit de conduire avec un taux d’alcoolémie supérieur à 0,50 grammes par litre de sang et un taux supérieur à 0,80 grammes par litre de sang est un délit. En Suède, les limites légales fixées sont bien plus faibles. Au delà de 0,20 grammes d’alcool par litre de sang, il est interdit de prendre le volant. L’Alcoguard prend en compte ce barême. En dessous de 0,10 g/L, la voiture démarre. Entre 0,10 g/L et 0,20 g/L, la voiture démarre mais un signal apparaît sur le tableau de bord invitant le conducteur à patienter. Enfin, au delà des 0,20 grammes par litre, le véhicule refuse de démarrer. De plus, l’Alcoguard ne propose que deux essais espacés d’une minute pour mettre en route le véhicule.

 

L’appareil qui avoisine les 1000 euros se pose sur un support situé derrière la console centrale et le réseau permet de mettre à jour et de paramétrer l’appareil selon les législations nationales.

 

Au final, cet appareil est intéressant mais une personne sobre peut mettre en route le véhicule et laisser ensuite sa place à une personne alcoolisé. En effet, rien ne permet de dire que la personne qui souffle dans l’éthylotest va ensuite bien prendre le volant.