Hier, nous avons appris la disparition d'un appareil A330/200 de la compagnie Air France. Celui-ci assurait la liaison entre Rio de Janeiro et Paris aéroport de Roissy. Le mystère restait entier, jusqu'à ce que les différentes informations de la compagnie Air France, et les explications de différents spécialistes permettent d'affirmer que l'appareil se soit abîmé dans l'océan Atlantique.
De nombreuses hypothèses ont été échaffaudées. Elles se font de plus en plus précises au fil des heures. Seules les boites noires permettront de savoir exactement les circonstance de ce dramatique accident.
Les moyens mis en oeuvre par différents pays ont permis de retrouver, semble-t'il, des restes de l'appareil. Un navire d'IFREMER, le "Pourquois pas", est en route, avec à son bord un sous-marin et un robot, capables deprocéder à des interventions jusqu'à 6000 mètres de fond.
Les familles des victimes à Roissy ont été prises en charge par des psychologues. Mais qu'en est-il de celles qui n'ont pû se rendre sur place ?
Un rappel des faits.
Le vol Air France 447 avait quitté Rio dimanche à 19h03, heure locale, et devait arriver lundi à 11h15 heure française au terminal 2E de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
L'aviation brésilienne a perdu sa trace à 03h33 heure française, soit trois heures et demie après le décollage.
Aux alentours de 04h15, une succession de messages techniques ont été envoyés à destination des services de maintenance. Ils indiquaient que "plusieurs équipements d'avionique entrent en défaut ou sont l'objet de pannes", selon le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon. Notemment un message indiquant du givre dans les capteurs servant à l'aide à la navigation.
L'armée de l'air brésilienne avait dit avoir repéré des débris métalliques, des sièges d'avion, une bouée orange et des traces de kérosène à 650 km au nord des îles Fernando de Noronha, au large des cotes. Cela semble le plus plausible, car cette zone correspondrait aux évaluations effectuées par les experts aéronautiques. Un appareil de la compagnie brésilienne TAM avait signalé avoir vu deux lumières oranges dans ce secteur.
L'appareil avait à son bord 228 personnes, dont 216 passager et 12 membres d'équipage. Les pays les plus concernés, le Bresil (53 disparus) et la France (73 disparus) dirigent les recherches avec l'appui de plusieurs pays. Celui-ci avait d'ailleurs été révisé en avril dernier, et n'était agé que de deux ans. Le commandant de bord et le co-pilote, étaient des hommes d'expérience comptabilisant près de 18000 heures de vol à eux deux.
Les hypothèses de la déperdition de l'appareil.
L'avion semblerait s'être abîmé dans une zone où les conditions climatiques sont fortement défavorables. Il volait en effet dans une zone où convergent des masses d'air chauds venus des tropiques. Cette zone de convergence est nommée le pot au noir. Il constitue l'un des dangers les plus redoutés enn mer et dans l'air, car constitué de cumulonimbus. Ces nuages sont chargés d'électricité et la fondre y est fort présente. La foudre a d'ailleurs été la première hypothèse émise, mais la seule perte d'un avion dû à la foudre date de 1963. Un appareil de la TWA, un boeing 707, a explosé en vol après avoir été touché par la foudre, un arc électrique s'étant formé dans les réservoirs, ayant enflammé le kérozène. Ce risque est nul dans les appareils actuels, ceux-ci fonctionne comme une cage à Faraday, la foudre passe par le fuselage, et n'affecte en rien l'intérieur de l'appareil. Les systèmes électriques des avions sont d'ailleurs renforcés, par un, voire deux systèmes supplémentaires, en cas de défaillance.
Elle ne constitue pas le seul danger, des vents très violents ascendants et descendants sont très courants dans ces nuages. Ils peuvent probablement faire décrocher un avion, car ceux-ci peuvent atteidre des vitesses proches de 100, voire 200 Km/h. Enfin, ces nuages peuvent aussi avoir dans leur coeur des pluie intenses de grêle, ainsi que du givre. Le givre est un danger bien plus important que la foudre. Il se déopse sur les ailes et alourdi dangereusement l'appareil. De plus, il est d'autant plus dangereux, car il peut entrer dans les capteurs d'informations de l'avion. A cette altitude, le pioltage automatique étant enclanché, les calculateurs utilisent des informations erronées. Même si les membres d'équipage on récupéré les commandes, ils se servent des instruments de vol renseignés par les capteurs extérieurs.
Les avions de lignes sont pourtant équipés de radars météo, placé dans le nez de l'appareil, permettant de connaitre les conditions climatiques. Si le système météo était défaillant, la masse nuageuse n'aurait pas pû être repérée du cockpit, du fait de la nuit. Mais les équipages ont un briefing complet sur la météo avant le départ. Notemment sur des voies aériennes aussi connues pour le danger que certaines zones représentent.
La panne moteur semblerait pour le moment écartée. L'airbus A330/200 est capable de planner, sa voilure le permet aisément, notemment aux vues de ses dimension; 60.3 m de large, 63.69 m de long, d'une hauteur de 16.83 m dont 5.64 m de diamètre de fuselage. Un appareil A340 avait effectué un atterrisage d'urgence au Canada après un vol planné de 40 minutes, sans qu'il n'y ai de victimes. Cet appareil a aussi tout à fait la possibilité de voler avec un seul réacteur.
Si l'appareil avait perdu un ou deux moteurs, l'équipage aurait eu le temps de respecter la procédure et de rentrer en contact radio. Même si la zone où le crash s'est produit n'est plus couverte par les radars, les avions sont équipés de nombreux moyens de communications radio. Ce qui semble accréditer l'impossibilité soudaine de l'équipage à communiquer. Celà serait-il dû à un décrochage soudain de l'appareil empêchant l'équipage de donner des informations ? Ou y aurait-il eu désintégration de l'appareil en vol ?
Une information avait été donnée dans la presse dès les premières heures. Deux jours avant, une alerte terroriste avait été faite sur le même vol deux jours plus tôt. Mais actuellement, aucune revendication n'aurait été faite, et la piste ne semble pas être privilégiée.
Les moyens de recherches mis en oeuvre.
Bien avant que le temps de vol estimé en fonction du carburant embarqué, les recherches ont été mises en place. Le Brésil a envoyé six avions, deux hélicoptères et plusieurs navires afin de repérer d'éventuelles traces de l'appareil. La France, a pour sa part utilisé deux appareils de détection au départ de Dakar, afin d'inspecter les zones de crash les plus probables.
Les Etats-Unis ont eux aussi pris part aux recherches, notemment par satellites, ainsi qu'en envoyant sur place un appareil de détection.
Un navire de l'IFREMER, le "Pourquoi pas"devrait se mettre en route, afin de récupérer si possible les boites noire de l'appareil. D'après les autorités brésiliennes, les débrits de l'appareil se trouveraient par 3000 mètres de fond. Le "Pourquoi pas" Le navire "Pourquoi pas" est équipé du mini sous-marin "Nautile" et du robot de recherche "Victor 6.000", capables d'intervenir jusqu'à 6.000 mètres de fond. Actuellement dans l'archipel des Açores, il pourra partir au jourd'hui e tse trouve à huit jours de mer de la zone de recherche, a indiqué l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.
Les familles des victimes.
Toutes les catastrophes aériennes sucitent, à juste titre, beaucoup de soutient et d'émotions aux parents des victimes. Ils ont été pris en charge au plus vite par des psychologues dans les aéroports de Paris et de Rio. Des chefs d'états, des chefs religieux ont transmit leur soutient aux failles des victimes. La compagnie Air France a assuré de tout son soutient sous toutes les formes possibes. Des offices religieux devraient avoir lieu dans l'après midi.
Mais certaines familles n'avaient pas la possibilité de se rendre à Paris ou à Rio. Une question se pose, celle de savoir quel soutient ont ils reçus ? Et surtout ont ils été suffisemment informés ? Cela ne semblerait pas le cas. Des proches de victimes se sont plaint auprès de la presse, de ne pas avoir été contacté quand l'information de la disparition de l'appareil se confirmait. Certains l'ont appris par la radio ou la télévision.
La liste des passagers devrait être transmise aujourd'hui dans l'après midi, selon Air France.
L'enquête.
Celle-ci sera confiée à la France, du personnel du BEA (bureau enquête accident) devraient se rendre prochainement au Brésil pour mener l'enquête.
Elle ne débutera évidement que lorsque les boites noires seront remontées, sachant qu'elles émettent un signal durant 30 jours, et qu'elles permettront de corroborer certaines informations dont nous disposons déjà.
Si celles-ci ne donnent pas d'indications précises sur la nature de l'accident, l'appareil pourrait être remonté pièce par pièce du fond de l'océan, afin d'essayer de le reconstituer complètement.
[b]Le crash de l’A 330[/b]
Encore un fait divers magique (Qui tombe à pic)
La dictature de l’image
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Le Grand Guignol politique
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