La richesse du sous-sol de la quasi-totalité des pays du continent africain contraste avec la pauvreté extrême dans laquelle vit une grande partie de leurs populations. Mais beaucoup de spécialistes des questions de développement, quoique la situation ne soit pas trop reluisante, l’Afrique a toutes les potentialités pour se développer. Ainsi, la marche vers le développement du continent noir doit passer par différentes étapes.  Construire des Etats de droit

 

De nombreux pays africains sont minés par des maux tels que l’absence de démocratie, la corruption et autres. Par conséquent, la construction d’un Etat de droit doit être la première phase dans le processus de développement de l’Afrique. En effet, l’instauration de la démocratie comme seul mode de désignation des gouvernants permettra d’avoir  des Etats plus stables au niveau politique. Ce qui ne manquera pas d’attirer les investisseurs étrangers. 

 

En plus, le fait d’avoir des Etats de droit sur le continent africain entrainera une meilleure gestion des affaires publiques. On aura par voie de conséquence des systèmes judiciaires et des administrations plus crédibles et plus performantes.  Par ailleurs, cette performance de la justice dans les Etats d’Afrique doit nécessairement passer par une amélioration constante du droit des affaires afin d’avoir une célérité dans les procédures. 

Mettre en place une politique d’industrialisation

 

L’une des principales raisons du faible niveau de développement de l’Afrique est sans nul doute le fait que l’économie de la plupart des pays soit tributaire de l’agriculture.  Il faut penser à une industrialisation de cette agriculture en transformant nos produits agricoles en produits finis.  Ainsi, des pays producteurs de café et de cacao tels que la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Cameroun peuvent tirer d’énormes bénéfices de la transformation de ces produits.  L’autre volet de la politique d’industrialisation doit consister à encourager l’initiative privée  pour la création de PMI et de PME. Pour ce faire, les Etats doivent mettre en place des structures pour faciliter l’accès au financement des promoteurs.