Jadis considérée comme un art, la politique est aujourd’hui vue d’un mauvais œil et suscite beaucoup de méfiance.
En effet, la politique n’est plus ce qu’elle était il y’a quelques années déjà. Elle ne rime plus avec sa noblesse, franchise, respect, loyauté, intégrité…, valeurs caractéristiques de l’homme politique d’autant. La nouvelle race de politiciens sans scrupule, érige volontiers en véritables principes de vie mensonge, diffamation, roublardise, calomnie, perfidie, hypocrisie, duplicité, cupidité. Cette race en plein essor, pratique la politique du ventre avec pour leitmotive « suivisme » et devise « la pause creuse, pas de soutien ». Et tels des oiseaux migrateurs se déplaçant en fonction des saisons, ces individus volages et frivoles changent d’habits et de chapelles politiques au gré de leur intérêts. Bouffons des temps modernes, leur force réside dans le verbe qu’ils tutoient avec dextérité dans le but d’accroître leur côte d’amour auprès de leur maître. Thuriféraires patents, cette bande de laudateurs se livrent comme des panégyristes à des commentaires dithyrambiques pour plaire et entrer dans les boucres grâces de Dieu.
Attachés au pouvoir, ces politiciens exacerbent la passion et attisent la haine. De là, le danger qui guette la paix et la cohésion sociales des états. C’est pourquoi, le temps est arrivé de s’en débarrasser afin, soit d’extirper, soit d’abaisser le mal.
Vous avez parfaitement raison mon cher Touray !