Bernard Tapie, placé hier en garde à vue, ne cesse de se proclamer victime du Crédit lyonnais dans l’affaire Adidas. L’arrangement de « dédommagement » concocté en très haut lieu se fonde sur cette fiction. Laquelle était démontée dès fin avril 1996 par un expert comptable, Marcel Peronnet, auquel la juge Eva Joly avait commandé un rapport que révèle à présent Mediapart. Tapie restait ce mardi en garde à vue prolongée, tandis que son avocat Me Maurice Lantourne, selon Le Monde, l’aurait rejoint pour être entendu séparément.
Le rapport de l’expert judiciaire Marcel Peronnet, remis au printemps 1996 à la justice, dresse la situation du groupe Tapie « préalablement à l’acquisition d’Adidas ». Puis il déroule tous les détails de l’affaire, d’un point de vue comptable et financier. Il y en a pour 172 pages augmentées des annexes.
Il en ressort que le Crédit Lyonnais, sans doute sommé d’agir de la sorte, a soutenu abusivement le groupe Tapie, le tenant, comme l’exprime Laurent Mauduit, de Mediapart, « à bout de bras ». En fait, Tapie aura berné tant François Mitterrand que Pierre Bérégovoy sur ses capacités, la bonne santé de ses diverses affaires. Quand Adidas est à vendre, dans un piteux état, le pouvoir de l’époque y voit l’occasion de pousser une sorte de cocorico. Le problème, c’est que les repreneurs français ne se bousculent pas. On ne sait si Tapie a sollicité l’Élysée, Matignon et Bercy, ou s’il a pris la perche qui lui était tendue en bon matamore, expert en rodomontades qu’il est…
Qu’on me permette de glisser ici une anecdote. C’était je ne sais plus quelle année postérieure à 1980 et Tapie devait présenter un projet d’émission de télévision. La presse est donc convoquée au restaurant du sommet de la tour Montparnasse. Tapie veut redonner espoir à la jeunesse. Auparavant, il avait lancé une école de commerciaux. Je pose une question sur son devenir et Tapie admet qu’il a échoué, en faisant état d’une réglementation qu’il ne connaissait pas. Je m’étonne, dans le silence impressionnant de toutes les consœurs et tous les confrères, que le gourou numéro un des affaires d’alors ait pu négliger un tel point crucial. Bref, Tapie s’en sort par une pirouette, un peu comme Lagardère dans l’affaire d’EADS qui dira qu’il préfère encore passer pour un niais que pour un escroc. Arnaud Lagardère était soupçonné de délit d’initié. On se souvient de sa fameuse phrase : « j’ai le choix de passer pour quelqu’un de malhonnête ou d’incompétent (…) j’assume cette deuxième version. ». Tapie n’assumera jamais rien, le silence médiatique l’y aura bien aidé.
Mais on peut considérer qu’il cumule…
Une filiale du CL (devenu LCL), SDBO, rameute des financeurs, et Tapie prend le contrôle d’Adidas. Il doit rembourser 600 millions de francs début août 1991, un milliard l’année suivante. Il n’a présenté pratiquement aucune garantie, tout lui est tombé dans le bec… Car à l’époque, il est au seuil de la cessation de paiement. Cela sautait aux yeux de qui pouvait avoir accès aux comptes dès 1989 : une situation « de liquidation virtuelle ». Mais il se répandait encore dans la presse en rodomontades et des médias complaisants lui ciraient littéralement les pompes.
Bernard Tapie n’a consacré aucun fonds personnel pour l’acquisition d’Adidas. Une entreprise qu’il laissera péricliter, n’arrivant nullement à la redresser. Début août 1991, ses caisses, ou plutôt celles de son groupe, sont vides. De fait, le CL devient propriétaire d’Adidas, tout comme une banque créancière d’un possesseur de biens immobiliers peut faire jouer son hypothèque (sauf qu’une banque, pour un bien immobilier, exige un apport personnel, des garanties en sus de l’hypothèque, et se rembourse d’abord de ses intérêts avant de faire jouer l’hypothèque).
Mais Tapie a prévu le coup, et dans le dos du CL, a tenté de se défausser sur un potentiel repreneur, le groupe Pentland. Lequel a le nez creux, et comprend la manœuvre. Surprise, surprise, le CL, en dépit de toutes les règles, ne fait pas jouer son nantissement. Tapie sent le sapin et confie au CL le soin de vendre ses titres Adidas. Là encore, il est favorisé bizarrement, puisque devant 1,6 milliards de francs, il va en percevoir près de trois, alors que la société Adidas ne vaut plus pratiquement rien (si ce n’est son immobilier, son parc machines, et une marque en déconfiture qui ne fait plus du tout rêver).
La banque ne trouvant aucun repreneur, elle se retrouve avec des actifs qu’on considérerait à présent toxiques. Elle les camoufle donc (ce qui sera discutable et discuté), via des fonds financiers. Elle dissimule en fait la situation, l’incompétence, les entourloupes de Tapie : en sus, société nationale, elle ne peut directement prendre une participation dans une entreprise qui dépasserait le cinquième de sa (présumée) valeur.
Miracle, miracle, les fonds en question trouvent un repreneur qui redresse l’affaire (au prix de délocalisations hors d’Europe, notamment). Tapie avait donné un ordre de vente à réaliser sous deux mois. Soit avant les élections législatives et son reclassement au gouvernement. Du coup, avec le retour d’Adidas sur le marché des sociétés qui comptent, le prix des actions grimpe.
Là, Tapie se réveille et considère qu’on l’a privé, du fait qu’une société qu’il a laissée en déconfiture s’est appréciée sans lui, d’une forte plus-value. Tout le monde a été prié de le gober.
Conclusion de Mauduit et de Mediapart (mais Slate et d’autres, ayant décrypté l’affaire depuis ses origines de la même manière pourraient l’énoncer pareillement) : « si un recours à une révision contre l’arbitrage devait aboutir, la justice serait amenée (…) à se prononcer (…) sur le différend entre Bernard Tapie et sa banque. Au risque pour l’homme d’affaires qu’elle en vienne à juger qu’il n’y a pas eu [pour lui] de dommages du tout. ».
En fait, le contribuable aura été au moins trois fois lourdement lésé. Une première fois quand une banque nationalisée consent à faire cadeau à Tapie d’Adidas, lequel a pu plastronner un temps et sans doute profiter des avantages qu’une société accorde à un grand patron (ce qu’il était en passe de ne plus être du tout). Une seconde fois quand la part d’Adidas détenue par Tapie est estimée à près de trois milliards de francs (alors que la banque n’a pas été encore remboursée de plus de la moitié de cette somme). Une troisième fois lorsqu’il empoche 403 millions d’euros au terme d’un arbitrage de complaisance plus que suspect à présent.
Bien joué Nanard ! Rencontré en Belgique, à Couvin, en 1989, devant l’une des usines Tapie pas encore en voie de liquidation (celle de Donnay, rachetée par la région belge par la suite, puis liquidée), feu Jean-Edern Hallier m’avait confié qu’il voyait en Tapie une petite frappe. Il en parlait en connaisseur (Hallier n’était pas un parangon de vertu lorsqu’il s’agissait d’argent). Dans son Idiot international, Hallier s’en était pris à Tapie en 1989, en 1991, puis avait publié son casier judiciaire en 1993.
En 1989, Hallier le traitait de « petit voyou portuaire ». Il avait tort, petit était de trop, la suite le démontrera, mais peut-être pas d’énoncer que tuer moralement Tapie « est un devoir civique ». Il évoquait « Tapie Tapisky » (allusion à l’affaire Stavisky de 1934). Il en rajoutait déjà sur le yacht de l’époque « escroqué à la veuve d’un héros péri en mer, Alain Colas ». Le qualifiait de « revendeur de piles cardiaques usagées ». Tapie ne paye que « rectum » (en louffant à la figure).
Hallier, toujours en 1989, inspirait une caricature montrant Tapie aux prises avec Le Pen avec cette manchette : « l’enfant non caché de Mitterrand : le monstre ». Divers articles vaudront à Hallier des poursuites (et condamnations) judiciaires de la part de Tapie. Tapie obtiendra par deux fois de très lourds dommages et intérêts. Tapie voulait obtenir la vente à la chandelle de l’appartement d’Hallier.
Hallier venait vendre lui-même L’Idiot international devant les usines Tapie, comme à Louviers devant celle des piles Wonder. Hallier osait, dans Penthouse, déclarer : « Je préfère Saddam Hussein à Bernard Tapie ».
Michel Guilluy est revenu, dans un livre sur l’histoire de la marque de raquettes, sur l’affaire de Couvin et de Donnay. Il en dresse un bilan mitigé (de mauvais financier capable de bons coups impulsifs pouvant s’avérer juteux, mais pas toujours « si » prédateur). C’est peut-être le précédent de Donnay que mit en avant Tapie pour reprendre Adidas. Quand la marque Donnay a été rachetée par Sports Direct International, et revivifiée, ressuscitée, Tapie n’a rien réclamé, que l’on sache… La Région Wallonne racheta la marque, concéda 100 millions de FF (600 de FB) à Tapie. Dans Les Échos, Tapie laissait dire que cette vente était nécessaire au redressement d’Adidas. Il avait déjà cédé les skis Look, pour contribuer au redressement de… Donnay.
Manufrance (Manufacture de Saint-Étienne), balances Testut, imprimerie Diguet-Denis, qu’en reste-t-il ? La Vie Claire fut laissée dans « une situation pourrie » par Tapie, dira le repreneur, mais la mode du bio l’a fait rebondir. Terraillon est désormais japonaise. Ralston vend désormais Energizer en France mais des Wonder sont encore (un peu) vendues en Afrique. À Couvin, Tapie disait qu’il « ferait l’amour » à d’autres entreprises. Tel que. Soyons trivial : il a surtout sodomisé les contribuables, locaux, régionaux, nationaux.
Hier lundi, Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, a de nouveau mis très clairement en cause cette dernière, assurant une nouvelle fois n’avoir exécuté que des ordres (qui font désormais désordre). Eva Joly assure sur RTL que « c’est clairement l’Élysée » qui a décidé de l’arbitrage et que « Bernard Tapie avait droit à rien ou à peu de choses ». Le journaliste Christophe Bouchet, dans Centre-Presse, relève que « les gens ne savent pas que le directeur de cabinet du ministre de l’Économie est nommé par l’Élysée. ». Les ordres pouvaient donc être donnés à la ministre comme à son directeur de cabinet. Charles de Courson (UDI) estime que Stéphane Richard « essaie d’atténuer sa responsabilité » (peut-être pleinement partagée).
Tapie, de cet arbitrage, a tiré des sommes qui ont été placés à Monaco. Et a aussi souscrit une assurance-vie pour lui et son épouse. Le Point révèle que le compte de Monaco a été ponctionné de 1,5 millions d’euros en faveur de Jean Bruneau, ancien président des petits porteurs, lui aussi placé en garde à vue. Les policiers se demandent si Jean Bruneau n’était pas (lui aussi ?) au courant de la décision d’arbitrage et de ses conséquences avant l’heure (ce qu’il dément). Cette faveur serait, selon Jean Bruneau, une sorte de prime exceptionnelle pour services passés rendus. Bernard Tapie évoque des honoraires et des frais à rembourser à Jean Bruneau.
Ah, à propos, la Cour des comptes a donné hier des précisions à Mediapart. La Cour de discipline budgétaire et financière ne peut pas demander aux hauts fonctionnaires impliqués de régler la note sur leurs biens propres « des deniers publics qu’ils auraient contribué à dilapider ». C’est tout juste si on peut leur infliger « des sanctions pécuniaires en cas d’infractions budgétaires et financières ». On s’en doutait un peu…
Les sites des quotidiens Nice-Matin et Var-Matin (groupe Tapie) ont diffusé un court texte commun se concluant par « les magistrats soupçonnent que l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie soit biaisé ». La Provence reprend in-extenso une dépêche de l’AFP. On y apprend que l’un des arbitres, Estoup, aurait pu intervenir dans le cadre d’un procès en appel portant sur les comptes de l’Olympique de Marseille (OM). C’est déjà plus courageux que les confrères, mais on s’attend à présent à ce que La Provence, fort bien placée, puisse creuser cette vieille affaire… La présidente de la société des journalistes de La Provence a déclaré à France Info que son journal « n’apporte pas de révélations sur l’affaire du Crédit lyonnais ». On s’en était aperçu ces jours derniers…
Dans la presse régionale, les éditoriaux de ce matin sur l’affaire sont rares. Relevons celui de Raymond Couraud, dans L’Alsace-Le Pays de Franche-Comté. « Dans les murs clos du plus vieil hôpital parisien, l’ancien chanteur yé-yé se remémore, peut-être, les paroles d’une de ses chansons : “sauve qui peut, je suis pris à mon jeu”» (il s’agit de la chanson Les Pistonnés). La question est : « Bernard Tapie saura-t-il épargner ses amis ? ». Conclusion : « Bernard Tapie n’était pas un inconnu et transformer un habitué des cours de justice en courtisan des ors républicains relevait d’une inconscience, elle, coupable. ».
C’est gentiment envoyé, sauf si l’on conçoit que l’inconscience n’est pas que passagère et peut désigner l’absence totale de conscience… morale.
Hubert Coudurier, dans Le Télégramme, évoque un flibustier. On sait ce que le mot veut dire dans la Bretagne des corsaires. Jacques Camus, de L’Écho républicain, rappelle qu’Adidas avait été acquis sans débourser un centime et que la « combine » remonte « à loin et très haut » en s’interrogeant : « comment des hommes de pouvoir ont-ils pu croire que Tapie en valait la peine ? ». Peut-être parce que qui se ressemble, s’assemble. Le même J. Camus, dans Le Berry, évoque aussi une « débandade organisée ». Les Échos qualifient Tapie, en référence au capitaine d’Hergé, de « sparadrap de la République ».
Gilles Debernardi, dans Le Dauphiné, compare l’ex de l’OM à l’ancien de l’AC Milan, Berlusconi, « son (presque) double transalpin » qui « hurle au complot ».
Le yacht de Tapie, le Boadicea (40 millions d’euros) mouille à l’île de Man et est devenu la propriété d’une fondation familiale domiciliée au Liechtenstein qui vise la promotion des activités sportives et culturelles à destination des… « jeunes défavorisés ». Libre à la fondation de le louer pour apporter davantage de fonds à la jeunesse démunie… un jour… sur l’île de Pâques ou celle de la Trinité. En moniteurs de centres aérés insulaires, les jeunes Sarkozy ? Ou les grands enfants Cahuzac ? Les petits enfants de « Dédé la Sardine » ? À Couvin, chez Dodo la Saumure, on s’esclaffe… En regrettant le temps où Nanard réglait – un temps – les salaires des clients…
Le dessinateur Kroll, du Soir (.be) dépeint un Tapie très bling-bling roulant des mécaniques sous le regard d’un Sarkozy consterné. C’est à propos de la phrase qu’on lui a imputé avant même le résultat de l’arbitrage : « ça y est, j’ai les sous » (et qu’il dément). Il commente : « mais, là, j’ai les boules… comme si c’était mon genre d’acheter des arbitres… ». Sévèrement « burné » disait-il autrefois… Peut-être encore… Mais il n’est pas sûr que les autres protagonistes le soient autant. Une garde à vue prolongée en ramolli plus d’un… ou d’une… Pour le moment, on attend la réponse de Christine Lagarde à Stéphane Richard…
Et aussi les nouvelles réponses de Me Lantourne, l’avocat de Tapie, aux enquêteurs. Me Maurice Lantourne aurait été, selon Le Monde, placé de nouveau en garde à vue en début d’après-midi, ce mardi. Client et conseil sont entendus séparément, afin de confronter leurs versions après, sans doute, des précisions apportées par Bernard Tapie au cours des dernières heures. L’avocat avait déjà été entendu le 28 mai dernier. Ce sont visiblement les relations entre l’avocat et Claude Guéant qui intéressent les policiers. Aussi en cause, une note datée du 20 septembre 2008, sans doute destinée à Christine Lagarde mais que l’avocat a présenté tel une sorte de mémorandum pour évaluer les réactions de l’alors ministre de l’Économie. Me Lantourne, la première fois, n’avait été retenu que six heures. Il risque cette fois de trouver le temps plus long…
Comme c’est bizarre, parmi six députés et un sénateur UMP, depuis que les affaires se rapprochent de Nicolas Sarkozy (Libye, Tapie) ou au moins de Claude Guéant, Laurent Wauquiez se désolidarise du groupe UMP au sujet du projet de loi gouvernemental sur la transparence. Ils voteront pour. Histoire de ne pas se laisser assimiler à ceux et celles qui ont suivi le président du groupe, Christian Jacob, qui réclame un vote contre ? Ou en espérant trouver un siège dans une future Haute Autorité censée régler des conflits d’intérêts à défaut de vraiment pouvoir les prévenir ?
Soulignant les faiblesses du projet de loi, ils font aussi état d’avancées.
P.-S. – sur le témoignage de Daniel Cornardeau pour BFMTV, repris par Le Canard enchaîné, lire aussi : « Le Canard rattrapé par les lièvres » (et nos articles antérieurs sur l’affaire Tapie).
Éditorial de Jean-Marc Chevauché, dans [i]Le Courrier Picard[/i] :
« [i]La main dans le pot de confiture, il est capable de vous regarder en face, les doigts pleins de sucre, pour vous garantir qu’il mange toujours salé. Si vous regardez Tapie pour ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, un formidable bonimenteur, vous commencez à l’apprécier à sa juste valeur. La France a jugé que ce camelot valait 403 millions d’euros.[/i] ».
Bon, l’éditorial n’est pas fait pour rentrer dans les détails, mais avant ces 403 millions d’euros, il y en eut bien d’autres.
[b]Tapy
LA BELLE AFFAIRE UMP$
OU COMMENT CETTE BANDE ORGANISEE
JOUET SUR LE DOS DES FRANCAIS[/b]
Est-ce que la markyse va lacher le morceaau ?!!!!!
Rappelons que si Christine Lagarde reste, jusqu’à nouvel ordre, témoin assistée, Pierre Estoup, Stéphane Richard, et Jean-François Rocchi, sont mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Pas tout à fait des lampistes, mais des exécutants.
[i]Reuters[/i] a rapidement confirmé les infos du [i]Monde[/i] et de [i]LCI[/i] quant au placement en garde à vue de Me Lantourne ce mardi.
Tapie, habitué par le passé des gardes à vue, avait déclaré se contreficher de ce nouvel épisode.
Pas sûr qu’il en soit de même pour Jean Bruneau ou Me Lantourne.
c’est vrai qu’il m’a toujours rappelé les camelots qui pour 10 fcs vous vendaient pas 2..pas 3…pas 4 …pas 5… messieurs dames!…… mais tenez vous bien!…10 stylos quatre couleurs et comme votre dame est mignonne mon bon môssieur! je vous en rajoute un onzieme !…..toujours pour 10 frcs…
ouah!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
désolée je ne peux rien dire d’autre !!
C’est rigolo votre histoire à dormir debout.
Vous devriez écrire des scénar de série B.