Addiction aux jeux vidéo et jeux d’argent: jusqu’où ?

Avec l'explosion des jeux vidéos et la prochaine ouverture du marché des jeux d'argent, l'addiction des mineurs devient un sujet à la mode.

La cyberaddiction des jeunes est un thème qui semble passionner. Les articles de presse se multiplient sur le sujet depuis que la France doit faire l’objet d’une étude de prévalence nationale concernant l’addiction.

En attendant, les articles alarmistes se multiplient. On surexpose le point de vue de spécialistes qui se chargent, à partir des quelques cas réels d’addiction qui existe, d’y pointer l’un des grands maux de la société.

Sans aucun doute, le phénomène de l’addiction est une réalité, que l’on parle de jeux d’argent, de jeux gratuits, de jeux vidéos. Le public mineur est très touché simplement parce que ces activités économiques touchent son univers. Dès lors, il apparaît normal qu’un cadre réglementaire définisse comment ils doivent être protégés. Il ne faut cependant pas oublier que l’addiction reste un phénomène minoritaire dans une population de joueurs qui va croissante.

La conséquence est simple : il faut s’occuper des personnes dépendantes, prévoir des mesures régissant l’accès des mineurs aux jeux sans pour autant sombrer dans la paranoïa.

Qu'en pensez-vus, avez-vous de vu de tels exemples autour de vous ?

 

2 réflexions sur « Addiction aux jeux vidéo et jeux d’argent: jusqu’où ? »

  1. Bonjour,
    en tant que jeune (bon plus mineur, mais comme si :D) et grand fan de jeux video depuis ma première decennie, je pense que l’on fait beaucoup pour quelques cas.
    Pour les « spécialistes » (comprendre des psy qui n’ont jamais touché une manette de playstation de leur vie), l’addiction commence à partir de 35h/semaine….et à 34 on est bon?
    Même si 5h/jour de jeu peut paraitre énorme, il est facile d’y passer 2-3h/jour en semaine et de jouer tout un après midi le week end. Ce fu mon quand, et pourtant j’avais une vie à côté, je pratiquais entre 8 et 10 h de sport par semaine, j’avais de bonne note à l’école (j’ai le droit à mon argent de poche maman?), …bref, bien loin du portrait de l’addict que dépeigne les médias.

    Comme vous le concluez si bien : il faut s’occuper des personnes dépendantes et ne pas tomber dans la paranoïa…sinon on deviendra tous des japonais obèses qui s’enferment dans leur chambre pour éradiquer la race Erdroïque de la planète Ruidour….je psychote là, non?

    Cordialement 😀
    SICW

  2. Plateforme de l’addiction fait par des joueurs
    Bonjour,

    Je suis moi même président d’une association d’information sur l’addiction mais aussi les bienfaits des jeux vidéo : Game-Addict, plateforme de l’addiction au jeu (www.game-addict.org).

    Je ne suis pas d’accord pour dire que les spécialistes donnent une tranche horaire hebdomadaire à ne pas dépasser, au contraire. C’est pour l’instant du cas par cas sans oublier que l’addiction au jeu est souvent une conséquence d’un mal-être et non la cause.

    De plus, certains spécialistes, psychologues, peut-être moins connus, savent très bien de quoi ils parlent et en savent beaucoup sur les jeux vidéo…

    Mais après, je suis d’accord pour dire que l’on parle d’une minorité de joueurs lorsque l’on parle d’addiction aux jeux et que les médias amplifient le phénomène.

    Néanmoins, je suis moi-même joueurs (administrateur d’un site de clan sur BF2142 et d’un site de mapping toujours sur Battlefield) et Game-Addict et justement là pour tout le monde et notamement les joueurs dont leurs avis sont souvent ignorés. Je pense qu’il ne faut pas non-plus ignorer complètement ce risque.

    Merci,
    Et Bonne Année 2009 😉
    DD

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