Actualité économique du 24 janvier

 

 

 Service minimum dans le transport aérien :

Depuis les événements qui se sont déroulés durant les fêtes de fin d’année et qui ont poussé le gouvernement à envoyer les forces de police remplacer les agents de sûreté. Privation de droit de grève pour les uns, processus normal pour ne pas gêner les voyageurs pour les autres. Quoi qu’il en soit, le gouvernement avait prévu d’engager un service minimum dans le transport aérien, chose qui n’existe pas pour le moment en France. L’objectif voulu est que l’entreprise puisse mieux organiser les périodes de grèves avec une meilleure répartition des non grévistes grâce à une prévision de grève anticipée au moins 48 heures à l’avance. Contrairement à la SNCF, il n’y aura pas d’obligation de continuité de service.

McDonald’s, c’est vraiment fort :

Les ventes de McDonald’s explosent en 2011. Ses bénéfices s’élèvent à 5,5 milliards de dollars soit une augmentation de 11% par rapport à 2010. Le chiffre d’affaires atteint 27 milliards de dollars, soit une progression de 5,6%. Il faut dire que le niveau des ventes est en constante progression. Rien que sur le mois de décembre, les ventes ont augmenté de 11% en Europe et 10% aux Etats-Unis (avec de nombreuses offres promotionnelles). La chaîne de restauration rapide profite de ses nombreuses innovations (smoothies, sandwichs, développement des McCafé. Sur le plan boursier, l’action augmente depuis des années. Elle a enregistré la meilleure performance du Dow Jones en 2011. McDonald’s a prévu d’ouvrir 1300 restaurants en 2012 et de poursuivre la rénovation des plus anciens.

Standard & Poor’s dégrade la note des banques :

L’agence de notation continue de faire des siennes et dégaine encore ! C’était attendu, S&P a dégradé la note de la Société Générale, du Crédit Agricole de la BPCE. Ce n’est pas tout. La Caisse des Dépôts a également été déchue de son triple A. Néanmoins, cela ne devrait pas avoir de grosses conséquences sur les marchés.

L’espionnage industriel, un délit :

Désormais, une loi fait de l’espionnage industriel un délit passible de trois ans d’emprisonnement et jusqu’à 375 000 euros d’amende. Cela devenait nécessaire car les entreprises françaises ne prennent pas véritablement ces affaires au sérieux, le budget de protection en France étant très faible comparé à d’autres pays comme l’Allemagne ou les Etats-Unis. Pourtant, 1000 entreprises par an seraient victimes du non respect du secret des affaires, un chiffre en augmentation et du principalement à la mondialisation et à la crise.

En bref, le FMI table sur une croissance de 0,2% en France pour 2012 soit 1,2 point de mois qu’il y a quelques mois et estime une hausse de 1,6% du PIB pour 2011. Pour le monde entier, le FMI prévoit 3,3% de croissance en 2012, 0,7% de moins qu’en septembre.

Enfin, le gouvernement semble vouloir resserrer l’étau autour des gros fraudeurs et des paradis fiscaux, notamment autour de ceux qui possèdent des comptes bancaires à l’étranger. Les sanctions deviennent plus lourdes : une amende à hauteur de 5% des revenus engagés contre une simple amende forfaitaire actuellement (entre 1 500 et 10 000 euros), des sanctions pénales qui passent de 5 à 7 ans, et des sanctions plus lourdes contre la récidive  (37 500 euros aujourd’hui, 500 000 euros envisagés).

Une réflexion sur « Actualité économique du 24 janvier »

  1. A propos de l’espionnage industriel « La loi ne sanctionnera la violation du secret des affaires que dans la mesure où les entreprises auront pris les précautions nécessaires »
    Autrement dit du fait que la perfection n’est pas de ce monde, les entreprises ne pourront jamais se protéger idéalement et donc l’état ne sera jamais tenu de sévir ?

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