Actualité économique du 2 mars

 

 

 

Signature du pacte de stabilité

 

Vingt-cinq des vingt-sept de l’Union Européenne ont signé, à l’occasion d’un sommet européen ce vendredi, le pacte de stabilité visant à renforcer les règles de discipline budgétaire. Seuls le Royaume-Uni et la République Tchèque n’y ont pas participé. Il s’agit notamment de mettre en place une règle d’or dans l’ensemble des pays signataires pour contrôler les finances publiques. Ce texte prévoit aussi de durcir les sanctions, et en tout cas les rendre plus automatiques, pour des pays qui ne respecteraient pas le seuil de 3% du déficit public. L’Espagne est particulièrement visée, elle qui doit s’expliquer sur des déficits publics pour 2011, beaucoup plus élevés que les prévisions de la Commission Européenne. Madrid a signé ce pacte budgétaire, mais demande paradoxalement, un adoucissement des objectifs qui lui ont été assignés. Le texte n’entrera pas en vigueur tout de suite car les pays doivent maintenant le ratifier. Seuls 12 ratifications sont nécessaires pour qu’il soit officiel. Il ne faudra peut-être pas compter sur l’Irlance qui demandera l’avis de son peuple. La dernière fois,ce dernier avait rejeté le traité de Lisbonne. Et pas non plus sur la France, surtout si François Hollande est élu président de la République en mai prochain.

 

Le réseau de Free encombré

 

Les abonnés de Free Mobile ont pu rencontrer quelques difficultés à émettre ou recevoir des appels, ainsi que pour se connecter à l’internet. Selon l’opérateur, le problème est désormais résolu mais il est resté très évasif concernant le problème qu’il avait connu. Selon les informations de l’agence de presse Reuters, il s’agirait de la chute d’équipements de signalisation qui aurait entraîné cette pagaille. Ces appareils permettent de savoir la localisation des clients. Et sans eux, impossible d’identifier un appel ou une connexion. Cette nouvelle a réjoui ses concurrents, qui ne cessent de remettre en cause la qualité du réseau du nouvel arrivant. Bouygues Télécom a d’ailleurs affirmé ce vendredi, que les clients qui avaient demandé la portabilité de leur numéro, et qui sont donc partis chez Free, reviendront un jour ou l’autre, en particulier quand ils voudront changer de portable. Free propose en effet des tarifs très bas mais pas de portables subventionnés comme les autres. Ainsi, les clients de Free devront acheter leurs téléphones par leurs propres moyens ou à crédit. 

LTRO : participation floue des banques françaises

Les banques françaises ne veulent pas se mouiller en avouant une quelconque participation à la deuxième opération de financement de la Banque Centrale Européenne ce mercredi. Seule la BPCE (Banque Populaire – Caisse d’Epargne) a indiqué ne pas avoir participé à cette opération qui a vu l’institution européenne prêter 530 milliards d’euros à 800 établissements financiers de la zone euro. Mais les trois grands autres, la BNP Paribas, la Société Générale, et le Crédit Agricole, n’ont pas souhaité communiqué. Selon certains analystes, la première aurait participé pour plusieurs milliards. Mais pourquoi cette frilosité ? Les établissements craindraient, en avouant, que leurs situations soient jugées comme fragiles et que les responsables politiques leur reprochent de renflouer leurs caisses sans relancer le crédit en France. Pourtant, les établissements qui ont déclaré avoir participé, n’ont pas été sanctionnés en bourse.