La Chine doit soutenir la croissance
Wen Jiabao, le premier ministre chinois, a déclaré ce mercredi que la pression qui s’exerçait sur l’économie de son pays était de plus en plus forte. Il faut dire que les résultats pour juillet ne montrent pas de signe de rebond. Les exportations n’ont progressé que de 1%, la production industrielle et les ventes au détail ont été décevantes. Ces chiffres viennent après ceux de la croissance qui ne s’est élevée qu’à 7,6% en rythme annuel au deuxième trimestre, la plus faible progression depuis plus de trois ans. La banque centrale chinoise n’a toujours pas réagi depuis la publication de ces résultats et cherche peut-être à temporiser et voir les effets de ses deux baisses consécutives des principaux taux directeurs. Le taux de rémunération des dépôts est désormais de 3%, et celui sur les prêts de 6%. Le recul de l’inflation, à 1,8% en juillet, laisse une plus grande marge de manoeuvre aux autorités monétaires qui ont, en outre, déjà consenti à débloquer 1 200 milliards de yuans (153 milliards d’euros) des réserves obligatoires des banques pour favoriser l’octroi de crédit. L’objectif de croissance pour 2012 de 7,5% est encore tenable mais des spécialistes conseillent à la Chine de relancer la demande intérieure (un des points faibles de son économie) et les investissements, en particulier en augmentant les dépenses consacrées au réseau de trains à grande vitesse. Déjà équipée de 8 358 kilomètres de voies à grande vitesse fin 2010, la Chine a pour objectif d’en posséder 20 000 d’ici 2020. 708 milliards de yuans (90 milliards d’euros) ont déjà été dépensés et plus de 640 milliards de yuans sont prévus pour 2012.
Le nombre d’actions Facebook multiplié par 4
Le nombre d’actions Facebook pouvant être vendues sera multiplié par 4. La période lock up, empêchant les actionnaires historiques (Microsoft, Goldman Sachs, Mark Zuckerberg) de vendre leurs titres, est en effet terminée. L’offre va donc augmenter, ce qui aura sans doute pour conséquence de faire baisser le cours du titre, lui qui a déjà perdu 40% de sa valeur depuis l’introduction en bourse. Une entrée en bourse qui avait très mal débutée sur le Nasdaq. Les espoirs étaient pourtant immenses. Facebook avait levé 16 milliards de dollars pour être valorisé à 104 milliards de dollars, le cours d’introduction était dans le haut de la fourchette prévue (38 dollars) et le nombre d’actions disponibles avait du être augmenté de 25% pour faire face à la demande. Mais la stratégie de Morgan Stanley, banque conseillère du groupe et qui devait l’accompagner dans cette introduction, n’a pas été judicieuse. La banque a en effet dépensé deux milliards de dollars en quelques minutes pour éviter que le titre ne tombe sous son cours initial. Le problème c’est que le lendemain, le cours s’effondrait sans cette aide. Les capacités du Nasdaq à accueillir la plus grosse introduction en bourse d’une entreprise américaine de l’internet a également été mise en cause.
Et la suite n’est pas morose pour le groupe. Les investisseurs ne comprennent plus trop sa stratégie et doutent de sa capacité à monétiser les audiences sur téléphone mobile. A la fin du mois de juillet, quatre dirigeants ont annoncé qu’ils quittaient l’entreprise.
Les JO pas si rentables
Les JO de Londres ont rapporté deux fois moins de revenus publicitaires que les JO d’Athènes en 2004 rapporte France Télévisions. En cause : l’absence de publicité sur les chaînes du service public après 20h. Or c’est souvent le soir que les audiences ont été importantes. 10 millions de personnes ont ainsi suivi la victoire de Usain Bolt sur 100 mètres. Au total, les revenus issus de la publicité sur télévision s’élèvent à 7 millions d’euros. Ce à quoi il faut rajouter les revenus liés à la diffusion des sponsors (8 millions d’euros) et à la publicité sur internet (3 millions d’euros). Les JO ont coûté 50 millions d’euros à France Télévisions.
En bref, le nombre de chômeurs a diminué de 5 900 en juillet en Grande-Bretagne, faisant passer le taux de chômage de 8,1 à 8% de la population active. Ce recul est en grande partie liée aux embauches pour les Jeux Olympiques de Londres. 50% de ces nouveaux emplois proviennent en effet de la capitale anglaise.