L’économie japonaise ralentit
Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Japon a augmenté de 0,3% au deuxième trimestre contre 0,6% attendus par les économistes et 1,6% au premier trimestre. Des chiffres qui viennent confirmer le ralentissement de l’économie mondiale et particulièrement les difficultés de la zone euro qui se répercutent sur la demande en produits japonais. La montée du yen face au dollar ravive un peu plus les inquiétudes. La banque centrale du Japon adopte pour le moment une position attentiste mais pourrait agir dans les semaines qui viennent pour relancer l’économie nippone.
La récession continue en Grèce
C’est loin d’être une surprise, mais les premiers chiffres fournis par l’office national de la statistique Elstat viennent confirmer l’état du pays hellénique. Le PIB grec s’est contracté de 6,2% au deuxième trimestre en rythme annuel, un chiffre qui n’est pas encore corrigé des variations saisonnières. Au premier trimestre, la baisse du PIB s’était élevée à 6,5%. Les plus optimistes (Banque de Grèce et OCDE) tablent sur une récession de 5% cette année tandis que les pire prévoient 7%. La situation sociale est catastrophique avec près d’une personne sur quatre (23,1%) au chômage, un chiffre qui grimpe jusqu’à 55% chez les moins de 25 ans. Pourtant, le gouvernement grec de coalition doit poursuivre ses mesures d’austérité pour convaincre les créanciers internationaux de lui verser la deuxième partie du plan d’aide de 130 milliards d’euros. Des économies de 11,5 milliards d’euros sont prévues en 2012. Pour cela, le gouvernement devrait activer une fois pour toutes son programme de mise en réserve qui vise à supprimer 40 000 postes de fonctionnaires après leur avoir versés 40% seulement de leur salaire pendant un an. La Grèce doit paraître crédible dans un contexte où elle a pris énormément de retard dans les réformes promises, que ce soient les réductions d’effectifs dans la fonction publique, la baisse du montant des retraites ou des revenus liés aux privatisations.
Le prix de l’énergie se répercute sur le déficit commercial
10% des importations concernent l’énergie et parmi elles, 80% concernent le pétrole. Or, le prix du baril de Brent a augmenté de 15% sur un an, à plus de 110 dollars. Cela se répercute forcément sur la balance commerciale de la France. Le prix de l’énergie atteint 34 milliards d’euros au premier semestre 2012, soit l’équivalent du déficit commercial.
Les investisseurs vendent de la dette italienne
Les chiffres sont clairs : la part de la dette italienne détenue par des investisseurs étrangers était de 50% en juin 2011. Elle n’était plus que de 36,5% en avril dernier. Au total, le montant des titres de dette italienne que possédaient les étrangers était de 827 milliards en juin 2011 contre 596,8 milliards en avril 2012. Cette part est même inférieure (29,6%) si l’on exclut (à juste titre) les montants de dette achetés par la BCE l’an dernier pour faire baisser les coûts d’emprunt.