ARES ou MARS ?

         Ce week-end a été fort instructif, puisqu’il a vu la naissance du fils de Zeus et d’Héra. Doit-on déjà prévenir le possible candidat des déboires contre Athéna, Diomède, Hercule. Toutes figures susceptibles de faire aussi mordre la poussière, Marine, Hollande, Sarkozy… Qu’on ne dise pas que l’acronyme a été choisi au hasard ! 

        Quelle idée, en ce moment, de choisir un dieu grec ? La faillite guette par avance ce rassemblement ou l’histoire n’a plus de sens. (Sorry Hegel !) 
         Au moins Mars aura fait calendaire voire Romain ! De toute façon la bataille est annoncée. Et, à la veille du dernier duel, il rangera ses armes pour assurer la victoire de son pseudo ennemi Nicolas aux travaux duquel il a toujours contribué. 
         Ses troupes sont éclectiques, si l’on en croit ses alliés. Des centristes ex-conscrits de Bayrou, des UDF en mal d’existence, des anti-sarkozystes de droite, des nationalistes non FN, etc… Et si tout ça nous fait d’excellents français, beaucoup de têtes ne trouveront pas de place sous son égide. Encore moins pour dégainer leur épée.
           Certes, en dieu romain, l’écologie a disparu. Et la véhémence contre les socialistes est plutôt molle dans son discours martial. Lequel manquait de programme. Quels sont ses ennemis ? Son père à l’élysée ? Parricide ! 
        Même le dieu de la guerre a besoin de troupes, mais aussi d’ennemis. Il a fallu des circonlocutions pour prendre à revers la Marine adverse. En avant ! Que diable ! Montjoie ! Sus au Front dont la capitaine veut conquérir l’ouest de son Atlantide valenciennoise. Peut-être va-t-il se déguiser en Philippidès  pour nous annoncer des promesses intenables. Usque ad mortem ! Non ! Les hommes politiques ressuscitent toujours.  

        L’histoire n’étant d’aucun secours, à nous de découvrir le bon camp. Il serait ARES ou MARS ?

         Demain, à l’heure où blanchit la campagne…, dans notre nord bienvenu Martine rivalisera avec Marine. Et Jean-Louis avec des Moulins à Vent.  

  Dommage que Mars sombre dans le marais de Lerne où l’attendent des hydres assoiffées (pléonasme !).