Ils sont venus, ils sont  tous là, même ceux du fonds de la Corrèze,  du Nord, et du Poitou, en passant par la Lorraine, ils sont venus, ne sachant plus à quel Saint se vouer.

C’est alors qu’en manque d’idées ils ont décidé de béatifier leur père à Tous, celui qui les a fait vibrer pendant 14 années.

C’est à genoux qu’ils prieront  ce 10 mai 2011, pour qu’enfin la Lumière de leur ancêtre bien aimé vienne leur insuffler quelques idées pour les cinq années à venir.

Ils ont la mémoire courte les fidèles de François le Mythique, mais qu’à cela ne tienne, ils croient encore et toujours au père Noël.

Il y a 30 ans l’homme Providentiel de la Gauche, prenait le Pouvoir pour deux septennats consécutifs.

Une période dont la France n’a pas fini de solder le bilan, mais qui, pour le Parti Socialiste, en quête d’une icône à adorer, fait toujours figure de paradis perdu.

Le maître de Latché, en rêvait depuis longtemps de ce Pouvoir suprême

Giscard lui a offert sur un plateau.

Fin stratège, rusé, intelligent, enjôleur, François Mitterrand est  élu en 1981, après avoir « plumé la volaille communiste » comme il aimait à le dire à ses proches.

Ce fameux programme commun qui fit tant peur à la Droite emporta le PC sur la voie du déclin avant même la chute du mur de Berlin.

La corruption à grande échelle est alors entrée  à l’Élysée et à Matignon.

Le copinage, et l’argent sale ont fait le reste.

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Toute époque à ses martyrs : sous la Présidence de Mitterrand 1er  ce fut l’hécatombe :

Souvenez vous :

Charles Hernu : Ministre de la Défense espion patenté et reconnu, de la CIA, et de l’URSS initiateur du scandale du rainbow warrior, meurt le 17 janvier 1990 d’une « providentielle » crise cardiaque alors qu’il prononce une allocution..

Pierre Bérégovoy, fut retrouvé agonisant le premier Mai 1993, le long des berges du canal de la jonction « suicidé » avec le révolver de son garde du corps.

Celui qui s’est battu contre la corruption quand il fut Premier Ministre, se laissa tenter par un « traitre », Patrice Pelat, qui, pour lui clouer le bec, l’entraina à accepter des pots de vin multiples,

Il fut l’ordonnateur de la descente aux enfers du fraiseur autodidacte et sincère.

Jean-Edern Halier : Une voiture qui prend la fuite et dont le conducteur n’a jamais été retrouvé, le renverse le 12 Janvier 1992 sur une route près de Deauville.

Le journaliste pamphlétaire s’apprêtait à faire quelques révélations scandaleuses..

 

 

Peu de temps après la découverte du corps, le coffre-fort de sa chambre d’hôtel qui contenait des documents concernant François Mitterrand et une autre « crapule notoire », Roland Dumas avait été vidé.

Son appartement parisien avait simultanément fait l’objet d’une visite semblable.   

François De Grossouvre : « l’homme de l’ombre » de François Mitterrand aux activités « incontrôlables » avait son appartement de fonction au Quai Branly,  entouré de ses secrétaires,  de ses gardes du corps, et de sa maîtresse…

Il fut retrouvé mort, au Palais de l’Élysée. le 7 avril 1994, par un gendarme du GIGN.

Une balle dans la tête.

Voici pour les « martyrs officiels » sur lesquels les rumeurs se sont presque révélées exactes (presque)

Mais l’imagination des journalistes, et quelques coïncidences a attribué deux autres morts suspectes aux « effaceurs » de Mitterrand 1er.

Daniel Balavoine : accident d’hélicoptère sur le Paris Dakar :

l’attentat politique ou sabotage ?

Coluche : Le 19 Juin 1986, sur le trajet à moto qui le ramène de Cannes à Opio , un camion lui coupe brusquement la route.

Le choc lui fut fatal !

Revenons à nos idolâtres impénitents :

François Miterrand un « saint homme », discret et sans Bling Bling ?

Le « brave homme » a eu la chance de régner bien avant que le Web s’empare de la vie privée de ceux qui nous dirigent, ce qui n’est pas le cas, de l’actuel résident de l’Élysée :

On a condamné Le Fouquet’s de Sarkozy…

Pour Mitterrand c’était Lasserre avec son toit ouvrant et son pigeon Malraux;

On a condamné le voyage de MAM en Tunisie…

Sous Mitterrand c’était les gabegies dans les palaces africains, notamment au Gabon d’Omar Bongo…

On a condamné le rôle des conseillers de Sarkozy à L’Élysée…

Les conseillers de Mitterrand avaient la main mise sur les ministères de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères…

On condamne les intrusions de Sarkozy dans la justice…

Sous Mitterrand, tous les juges qui se sont intéressés aux « affaires », ont été mutés…

On condamne la proximité de Sarkozy avec les patrons de presse…

Sous Mitterrand, le silence de tous les journalistes ou patrons de presse qui étaient sur le point de publier des révélations « embarrassantes », a été acheté grâce aux fonds secrets de l’Élysée…

On condamne l’utilisation abusive des services secrets par Sarkozy…

A t-on oublié le scandale des « Oreilles de l’Élysée » ?

Ou l’utilisation machiavélique des écoutes téléphoniques commandées par un Mitterrand paranoïaque qui espionnait tout le monde !?

On raille Jean Sarkozy comme le fils du prince, (ce qui est vrai) !

Jean-Christophe Mitterrand était un boulet pour son père, qui baignait dans le trafic d’armes, les barbouzes, les soirées endiablées et la débauche…tout ça aux frais du contribuable français…

Avant Sarkozy, on a forcé Hervé Gaymard, alors Ministre de l’Économie,  à démissionner parce que son appartement de fonction à Paris faisait 400 mètres carrés.  Il avait une famille de 8 enfants (tout de même)

Sous Mitterrand, tout un immeuble sur le quai Branly servait à héberger la maîtresse et la fille illégitime du Président, mais aussi la maîtresse de Grossouvre, et enfin un dispositif incroyable de fonctionnaires uniquement là pour protéger et garder secret…ce secret.

Un  bordel pour héberger les maîtresses de la république !

Et tout ça sur fonds publics exclusivement…

Béatifié  Tonton ?

Allons, allons, à la relecture de  ces frasques diverses, je suis quasiment sûre que le Pape des Socialistes et ses 40 voleurs grillent en enfer !

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sources :  Wikipédia, pour les martyrs, et un « extrait » d’ article  d’Eric Taillefer   pour la comparaison « Bling-Bling », le tout mélangé « à ma sauce »