A ma belle inconnue
Je ne sais en quel temps c’était
Mais je me souviens t’avoir vue
Beauté divine femme de feu
Tes tours vertigineuses et vitrées
D’un bel élan surplombaient le ciel
L’Eiffel majestueuse sur ses pilônes
Caressait de ses mains grâcieuses
Les divinités des premiers cieux
Mon cœur bat à se rompre devant ta beauté
Témoin de la dextérité du génie Créateur de Dieu
Tu es la femme selon le cœur de homme
Telle celle qui fit s’exclamer Adam au paradis d’Eden
Telle la dévoreuse que Samson ne put s’empêcher d’aimer
Je ne sais en quel temps s’était
Mais s’est arrêté mon souffle au bruit de ton calme
Tes rues me rappellent les sentiers du paradis
Battus pour rendre heureux les hommes
Tes femmes sont belles, belle inconnue
Tes hommes forts et fiers qui perpétuent
Virile et féconde, ta descendance
Te voir, t’habiter, te posséder un fantasme
Je ne sais en quel temps c’était Paris
Mais je me souviens t’avoir vue
Beauté divine femme de feu
Et au fin fond de mon rêve
De mon inconscient je te murmure
Belle Paris un jour viendra
Où à moi tu seras.
Magnifique poème
merci Colombine. voir un jour Paris sera la plus belle chose qui puisse m’arriver