La première interview tant attendue de la nouvelle épouse du Président, qui sortira dès demain à Paris, est déjà publiée en intégralité sur le site Internet du quotidien, www.lexpress.fr.

Carla Bruni répond à Christophe Barbier, évoquant à la fois son mariage, son métier, et son avenir; dans un style lyrique et enflammé, la voilà qui nous vante l'univers politique, de "l'homme qu'[elle] aime", et dont elle sera l'"épouse jusqu'à la mort". Car la belle nous rappelle être "de culture italienne" et donc ne pas aimer divorcer… Car si elle a eu de nombreux amants, rappelons que Carla Bruni ne s'est jamais mariée. Puis Nicolas est arrivé. "[Elle n'a] pas hésité […] avec lui, rien de grave ne peut arriver", lui semble-t-il. Sans omettre de nous rappeler son fervent amour pour le Président "courageux pour deux, […] très protecteur, très paternel", la nouvelle Première Dame explique vouloir accomplir sa tâche "sérieusement".

Quant à son disque, auquel elle tient "énormément", il semble bien qu'il devra se passer de tournée et de promotion; il sera d'ailleurs "sans doute" le dernier enregistré sous le mandat de Sarkozy. Et l'argent gagné sera intégralement reversé. Car Carla Bruni ne veut pas "accumuler les privilèges".

Sur la question de l'humiliant SMS présumé,


et la controversée plainte déposée par son époux, Mme Sarkozy l'explique par cette singulière remarque : "La plainte justifiée de mon mari n'est pas contre un organe de presse, bien sûr, mais contre les "nouveaux moyens de désinformation". Internet peut être la pire et la meilleure des choses. A travers son site Internet, Le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs?"

Interpellée sur la question de la nationalité française acquise par son mariage, celle qui avait toujours refusé une telle nationalité affirme maintenant être "piémontaise ou savoyarde", partager "les mêmes montagnes" que nous autres… D'abord, Carla Bruni "chérit" la langue française "depuis [son] enfance". Et puis, nous rappelle-t-elle, elle "change de passeport, mais […] pas d'identité" ; La Première Dame garde ses principes !

Puis l'interview continue, entre l'extraordinaire Nicolas, ses qualités indénombrables, son efficacité hors normes…

Une flamboyante tirade vient clore l'entretien : "Je suis fière d'avoir travaillé, existé, comme je suis fière d'avoir épousé Nicolas. Je suis aussi fière et heureuse d'être première dame de France. Je ferai de mon mieux."