C’est publié par la journaliste Marie Léon aux éds Vigot et le titre complet est Bien dans son corps avec les médecines douces. Attention : ce qui suit est un papier de copinage (mes amitiés à l’auteure), bien trop vite fait (lecture survol, intérêt… différé, et faute de temps), mais nonobstant plutôt sincère…

D’une part, je me suis astreint au survol du bouquin : encore envie de manger gras, de suivre la doctrine sportive churchillienne, de picoler, de continuer à fumer, pas de quoi être enclin à se passionner pour le sujet. Mais cela n’arrive pas qu’aux autres, et je conserve ce manuel bien fait, clair, voire exhaustif, au cas où… Ensuite, cela fait des jours que je diffère un papier sur l’exposition Fakes de Jean-Jacques Tachdjian à la Folie-Wazemmes (Lille), et l’échéance s’est tellement rapprochée que je sens que je vais devoir bâcler cette petite chronique.

 

Or donc, déjà, le sommaire :

Avant-propos

La naturopathie

Définition

Un peu d’histoire

Que soigne-t-elle ?

Une consultation

Les cures

L’hydrothérapie du côlon (ndlr : clystères et lavements ??? Que ces choses sont élégamment labellisées !)

L’alimentation, primordiale en naturopathie (ndlr : en camp de nudiste, faire gaffe à proximité du barbecue)

Bien mâcher, mieux assimiler (ndlr : voui, ça, je devrais m’y efforcer, pour l’apprentissage des langues)

Les incompatibilités alimentaires (ndlr : j’ai un estomac d’autruche ou de dromadaire)

L’équilibre acido-basique du corps (ndlr : en TP de chimie, j’avais pratiqué avec ma voisine)

La chronobiologie (ndlr : rien à voir avec le rajeunissement, enfin, il s’agit plutôt de varier les nutriments, si j’ai bien compris).

Les fruits et les légumes

Le problème du gluten (ndlr : oui, bon, ben, c’est son problème, au gluten).

Les produits laitiers (ndlr : pour les fumeuses et fumeurs, c’est indiqué ou pas ?)

L’importance des protéines (ndlr : on devrait les décorer !)

Les graines germées (ndlr : rien à voir avec la petite graine, sa petite différence et ses grandes conséquences)

Les boissons (ndlr : rien sur le chouchen, la tsuica, les palinkas, dommage…)

Les graines de lin dorées (ndlr : pas à l’or fin, comme celles de Gabrielle d’Estrée)

Les oméga-3 (ndlr : c’est injuste, et les 1, 2, et 4 et suivantes, s’il en est ?)

Bien manger pour être mieux (nldr : eh oui, écrire pour être lu, bien dire et laisser faire…)

La médecine anthroposophique (ndlr : rien à voir avec ses propres sophismes médicaux)

Définition

Un peu d’histoire

Que soigne-t-elle ?

Les principes

Une consultation type

L’homéopathie (ndlr : mes amitiés aussi aux Belfortaines et Belfortains de Boiron)

Bon, là, on ne va pas répéter : Définition, un peu d’histoire, Que soigne-t-elle ?, Les principes, &c., pour chaque tête de rubrique…

L’oligothérapie (id. supra)

La phytothérapie (ibid.)

L’acupuncture (ndlr : ma voisine du r-d-c, Chinoise et médecin, dans le Soixante-quinze-dix, ne prend que 45 euros la séance ; dans ce bouquin, ce qui est bien, c’est que les prix moyens sont indiqués).

L’auriculothérapie (ndlr : comme disait Rabelais, c’est le siège de pas mal de trucs, l’oreille)

L’acupression et la digitopression (ndlr : quand on est pressé, cela recharge les accus)

Se soigner de manière globale (ndlr : mais mieux que la méthode de lecture)

Se soigner par le toucher (ndlr : rien sur le vaginal, rien sur le rectal ?)

Le shiatsu (ndlr : souverain pour les hémorroïdes)

L’ostéopathie (ndlr : ne pas abuser des os à moelle)

Les massages (ndlr : c’est le message… technique scoto-canadienne, évidemment)

Le massage tui-na (ndlr : un court § seulement, vaguement compris)

Le massage thaïlandais (ndlr : sans rien sur les techniques de corps-à-corps, insuffisant !)

La réflexologie plantaire (ndlr : rien sur la manière de planter les choux)

Le massage suédois (ndlr : avec la belle Ulla, dans le déshabillé de la Parisienne, souverain !)

Les massages ayurvédiques (ndlr : la science de la vie par le massage des pythons Monty ?)

Le drainage lymphatique (ndlr : interstitielle ou canalisée au niveau de la sous-ventrière ?)

 

Bon, ce n’est pas fini, il y a des trucs sur les « sports » et les activités physique douces (rien sur la copulation, dommage), des exercices de détente, &c.

 

Vous l’aurez remarqué, pour un papier de complaisance, c’est mitigé. Je ne sais pas s’il y a des manques, comme le truc de la cordelette yoga qu’une copine voulait absolument me fourrer dans le nez, car je n’ai pas tout lu. En revanche, rien vu sur la sympathicothérapie : on te fourre des baguettes terminées par des petites olives striées, mais cela a pu évoluer. Le grand sympa, un nerf, serait stimulé. C’est bath, pas trop cher, et l’automédication est possible (pour chaque technique, Marie Léon signale son éventualité, son innocuité ou non). Je crains que, de toute façon, on ne saurait jamais parvenir à être exhaustif sur le sujet, en tout cas, pas en 128 pages, dans ce format, à ce prix (dans les dix ou onze euros, voir le site http://www.vigot.fr). C’est sans doute en revanche par rigueur déontologique qu’elle n’a rien dit des cures de cidre et de galettes de blé noir (et application de rondelles d’andouille de Guéméné). C’est vrai que cela nécessiterait un ouvrage entier, et je veux bien en être coauteur (si les frais sont généreusement remboursés).

 

Marie Léon est journaliste scientifique (pas que… voir, sur ce même site, l’une de ses autres publications, son espace sur le site de Têtu, &c.), qui va au charbon. Donc, elle a fait des entretiens avec diverses praticiennes et praticiens. En sus, elle a une approche résolument pratique, indiquant aussi les prix moyens couramment pratiqués, et c’est joliment illustré, il y a un petit répertoire d’adresses, un index ; bref, c’est d’un bon rapport qualité-prix, je trouve.

 

C’est normal, que ce soit d’un bon rapport ; elle aussi fait des enquêtes pratiques qui ont donné deux autres ouvrages chez le même éditeur : Besoin d’aide à domicile ? et Tout savoir sur les services à la personne. Là, c’est tout aussi bien mené, et surtout, surtout, Marie Léon se garde bien, pas seulement par prudence, de bien pointer l’apport de chaque technique par rapport à l’allopathie. Parfois, rien d’autre qu’un certain bien-être. Cela étant, le chouchen, pour le bien-être, ce n’est pas mal non plus…