Depuis plusieurs années, de nombreuses équipes d’astronomes mènent des recherches pour réussir à découvrir de nouvelles exoplanètes. « Les exoplanètes sont des corps célestes qui orbitent autour d’une étoile autre que notre soleil ». En 1995 la première exoplanète fut découverte. Ces recherches ont comme but précis de découvrir une planète habitable et du même coup, de savoir s’il existe de la vie ailleurs qu’ici.
En janvier 2011, une équipe d’astronomes dirigée par Michel Mayor a découvert à l’aide de l’instrument Harps (High Accuracy Radial velocity Planet Searcher) 50 nouvelles exoplanètes. Parmi celles-ci, il y a une « super-terre» qui est située dans une zone habitable. Sur cette exoplanète, la présence d’eau sous forme liquide est envisagée, ce qui mène à croire que la présence de vie pourrait être possible. Elle a une superficie d’environ 3,6 fois plus grande que la terre et elle est située à 36 années-lumière de notre planète ce qui constitue près de 34 000 milliards de kilomètres. Cette équipe d’astronomes en est à leur deuxième super-terre qui pourrait peut-être être habitable. Mais serait-il envisageable qu’avec 34 000 milliards de kilomètres qui nous séparent nous et l’exoplanète que quelques erreurs de calcul aient été commises? Pouvons-nous réellement nous y fier si l’avenir nous le demande? Car au point où nous en sommes, plus le temps passe plus la gravité de nos actes a des répercussions importantes sur notre planète. Prenons par exemple la fonte des glaciers, lorsque les glaciers seront assez fondus pour laisser s’échapper le méthane, la fonte s’accélérera davantage ce qui mènera à la fonte complète de ceux-ci. Quels seront les impacts qu’aura, sur notre planète, la fonte complète de tous nos glaciers ? Et ce n’est qu’un exemple.
Selon le philosophe Jonas, nous devrions tenir compte de l’habitabilité de la planète à long terme, mais par rapport à ce que nous pouvons remarquer, nous ne l’aidons pas beaucoup. Nos valeurs ont changé, la vie est maintenant basée sur l’argent. Nous venons au monde pour ensuite aller à l’école pour apprendre, apprendre quoi? Apprendre ce que nous avons décidé qui était important, apprendre pour ensuite passer notre vie à travailler pour gagner de l’argent. Nous passons environ 36% de notre temps au travail puis nous en passons près de 50% à dormir, ce qui nous en laisse seulement 14% pour réaliser notre mission sur Terre. Ou bien sinon si vous ne croyez pas que vous ayez réellement une mission en ayant été envoyés sur terre, bien il vous reste quand même seulement 14% de votre temps pour faire ce que vous voulez. Selon un autre philosophe appelé Mill, nous devrions maximiser le plaisir. Mais le travail, est-ce une source de plaisir pour vous? Travail, le mot le dit, n’amène pas à penser que c’est plaisant. À mes yeux, ça résonne davantage comme une obligation, car il nous faut de l’argent pour vivre. Nous passons donc plus du tiers de notre temps à faire quelque chose d’assez inutile, car regarder les hommes et les femmes de l’ancienne époque, ils cultivaient et chassaient pour subvenir à leurs besoins naturels. Mais tout ça se passait en famille, ils n’avaient pas besoin de superfluitées matérielles comme aujourd’hui. Pour poursuivre, imaginez si on ne travaillait pas pour quelqu’un, ce quelqu’un ne ferait pas d’argent sur notre dos et en faisant moins d’argent, il aurait moins de pouvoir. Mais avons-nous réellement un pouvoir? Je pencherais du côté du non, car nous avons une petite élite au-dessus de nos têtes qui nous fait croire que nous avons un mot à dire sur ce qui se passe, mais ce n’est pas le cas. La décision, c’est elle qui la prend, donc elle fait pour que ce soit bénéfique pour elle afin qu’elle fasse davantage d’argent encore une fois.
Mais pour revenir aux exoplanètes, les questions que nous devons nous poser sont les suivantes. D’abord, est-ce que, lorsque le moment sera venu, nous ferons le bon choix? Il est vrai que si la chance nous est offerte de pouvoir aller vivre sur une autre planète habitable, il serait fou de ne pas la saisir étant donné que la nôtre approche de sa date d’expiration. Mais d’un autre côté, c’est notre problème, nous n’y avons pas pris attention et nous ne l’avons pas écouté. Donc s’il nous est offert de recommencer à zéro sur une nouvelle planète ferons-nous les mêmes erreurs? Et encore en employant le mot erreur, j’ai été gentil! Pensez-y un peu, pourquoi a-t-il fallu que nous en demandions toujours plus, en ne pensant qu’au succès et à l’argent, car en inventant toujours davantage celui qui avait le «bidule » le plus nouveau devenait plus connu et faisait plus d’argent. Mais avons-nous pensé une seconde aux répercussions que cela pourrait avoir? Je crois sincèrement que la réponse est non, c’est pourquoi que je ne crois réellement pas que nous mériterions une nouvelle chance pour repartir à zéro et détruire une nouvelle planète.
Oups… ! Nous, nous… Devons-nous vraiment mettre tout le monde dans le même sac ?