À la recherche d’informations

Internet est le plus grand réseau de connaissances que notre monde a connu. Il contient des milliards d’informations sur des milliards de sujets. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’un pays décide de contrôler le cyberespace de ses habitants? En Chine, le gouvernement interdit l’accès à des centaines voir des milliers de sites jugeant ces sites plutôt libertins et non conformes à leur politique, une politique qui va probablement un peu trop loin dans son droit de juridiction sur le choix à l’information.

Désinformation ?

Il y a de cela 22 ans, une manifestation s’est produite sur la place Tian’anmen à Pékin. Cette manifestation était due au soulèvement d’étudiants et d’ouvriers pour dénoncer la corruption et ainsi faire valoir leurs idées. Ces idées étaient dans un but bien précis, celui de forcer le gouvernement chinois à adopter une nouvelle politique plus démocratique. Qu’est-il arrivé? Lors du 4 juin 1989, l’armée chinoise se présenta sur la place Tian’anmen et du à la loi martiale, une loi qui stipulait que l’armée occuperait le poste de police pour le maintient de la paix, entraîna la mort de quelques centaines à quelques milliers de personnes étant présentes sur  cette place publique. Après cet évènement, la Chine expatria tous les journalistes étrangers tentant ainsi de camoufler ce massacre.

Ce qu’a fait la Chine est de la désinformation, car lors de cet aléa, le gouvernement chinois informa sa population qu’il n’y avait eu que 300 morts et 3000 blessés, mais la Croix-Rouge chinoise a dénombré 10 000 blessés et 2600 morts. Pourquoi cacher ces informations? Par peur de perdre le soutient de ses partisans? D’autre part, certains journalistes affirment que des troupes ont déplacés plusieurs corps pour les enlever du compte et ainsi anéantir quelques preuves de cette hécatombe. Encore aujourd’hui, il n’existe aucun chiffre exact du nombre de morts… Est-ce aller trop loin dans son droit de gouverner?

Censure extrême d’internet

Maintenant, les événements de la place Tian’anmen sont un sujet tabou dans toute la Chine. C’est pourquoi que le gouvernement chinois à interdit l’accès à tous les sites y faisant référence, et ce, par l’adoption de plusieurs lois visant à la censure de l’internet. Un système fut élaboré spécifiquement pour bloquer l’accès à des milliers de sites de ce genre. Celui-ci est connu sous le nom de Grande Muraille pare-feu de Chine ou le projet bouclier d’or. Cet intranet, servant de pare-feu, bloque par filtrage, redirections erronées, réinitialisation de connexion ou par blocage d’adresse IP. Autrement dit, un système fait pour empêcher les citoyens chinois de s’informer sur des sujets comme la place Tian’anmen ou l’Indépendance des Tibétains. Dans le même ordre d’idées, ce système espionne les internautes chinois et donc, tout leurs faits et gestes sur le net. De surcroît, je crois que nous devrions nous poser certaines questions comme à quel point s’arrête la surveillance de nos fais et gestes et est-ce qu’il s’agit de promiscuité?

D’après moi, la Chine va un peu trop loin en faisant croire à leurs citoyens que leur gouvernement est digne de les gouverner. Je sais que chaque pays à un droit particulier vis-à-vis l’informations qu’il laisse passer et je ne crois pas non plus que mon pays est exempt de fautes de ce genre.Par  exemple, si Pierre-Karl Péladeau, le propriétaire de Quebecor Média, décidait de contrôler l’information sur un sujet qui pourrait lui nuire, il pourrait juger opportun de cacher ces informations. Ce grand magnat des affaires possède la grande majorité des médias au Québec et s’en sert comme bon lui semble. Donc qui pourrait l’en empêcher excepter l’éthique elle-même? Je ne dis pas qu’il fait présentement acte de ce genre de délit, mais, s’il en avait l’occasion le ferait-il? Le monde est égoïste, chacun désire le mieux pour sa propre personne…

En conclusion, internet est probablement un endroit où nous pouvons nous exprimer et transmettre notre opinion, mais malgré tout, il y aura toujours un voile qui nous empêchera de changer les choses. La plupart du temps, ce que nous désirons changer fera le malheur de personnes influentes et ainsi il sera facile pour eux de garder le contrôle parce qu’ils pourront toujours avoir un droit de veto sur l’information divulguée par la population. Donc, certains pourront toujours  »protéger » la population de ces réformateurs…

Sources:

http://archives.radio-canada.ca/politique/international/clips/12792/

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=895

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/photo.aspx?cp-documentid=149356659&page=6