Le 8 mars est à la femme, ce que la saint Val€ntin est à l’amour !

J’en connais qui vont être « bons princes ».

"Chérie, aujourd’hui c’est moi qui débarrasse la table !"

J’en connais qui vont offrir des fleurs, ou payer un resto à leurs compagnes.

J’en connais, des femmes, qui vont demander un petit cadeau pour leur fête.

Je connais même des associations, qui pour ce jour particulier pour les femmes, organisent un grand repas. Devinez qui sera derrière les fourneaux ?

 

Journée, de la femme, ou des droits de la femme ?

Depuis 1977, le 8 mars a été déclarée officiellement « journée internationale des droits de la femme » par les nations unies.

Cette date est le symbole des luttes des femmes pour conquérir de nouveaux droits.

Ce combat, débuté au début du XXème siècle, pour demander l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.

Depuis plus d’un siècle, cette lutte revêtira bien des formes.

De la lutte des ouvrières Américaines du textile, du XIX siècle aux féministes du XXIème siècle et la suppression du « mademoiselle », en passant par le droit à la contraception et à l’avortement, il y aura eu des mouvements pour l’égalité.

Cependant, même ces droits, qui peuvent sembler évidents, sont remis en cause.

Il est envisagé de diminuer la durée du congé maternité.

Le droit à l’avortement est régulièrement remis en cause par des intégristes de tout poil…

 

Le 8 mars n’est pas et ne doit pas le devenir, un cadeau fait aux femmes. Il est un moment de rappel qu’il reste encore bien des droits à conquérir en France et dans le monde.

Où en est l’égalité des salaires et des promotions dans les entreprises ?

Où sont les quotas de femmes en politique… ?

  

Il n’est pas un cadeau, mais une conquête, une victoire de toutes les luttes menées par les femmes.

Il doit-être le moment pour se souvenir de l’engagement des femmes, anonymes ou plus célèbres.

 Il doit surtout être une occasion forte de faire entendre la voix de toutes celles qui, de part le monde, sont humiliées, persécutées, méprisées…

Messieurs, ne considérez pas que ce combat ne concerne que les femmes.

IL ne faut penser dans cette lutte, qu’il y aurait des gagnantes et des perdants.

Dans ce combat, il ne peut y avoir que des gagnants, pour ceux qui aspirent à la liberté, à l’égalité et la dignité.

 

Pour ne pas faire de cette journée du 8 mars, encore un prétexte de marchandisation.

A bas la journée de la femme et vive la journée des droits de la femme !

 

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