On ne peut pas échapper à tous ces minis reportages aux infos sur l’économie actuelle, la courbe du chômage, le pouvoir d’achat, les fausses promesses de notre cher président et ces sondages pour la plupart un peu truqués , ne nous le cachons pas.

Il n’empêche qu’il n’y a pas qu’à la télévision et dans les journaux que le peuple se meurt, c’est même en fait bien pire dans la réalité.

Contrairement à ce que l’on nous dit régulièrement, la courbe du chômage est loin de s’être inversée, et le pouvoir d’achat encore plus loin d’avoir augmenter. Nous ne sommes pas dupes chers médias.

 

Aujourd’hui en France, nous sommes de plus en plus à vivre dans la misère. 

Certains, la plus part, ont des aides, insuffisantes certes, mais ils en ont. Le RSA, l’aide au logement, le droit de chômage, les allocs pour les gosses.

Mais il y en a d’autres, et je suis dans ce cas, qui n’ont le droit eux, à aucune aide.

Parce qu’ils n’ont encore jamais travaillé car sortie de l’école, ou parce qu’ils n’ont pas le droit à l’indemnité chômage parce que la dernière profession exercée était en libérale. Ils n’ont pas non plus le droit aux allocs car pas d’enfants à charge, pourtant ils doivent donner une pension alimentaire tous les mois. Et j’en passe.

Alors comment font-ils ? Comment faisons-nous ?

Nous vivons sur rien. Absolument rien. Nous n’avons pas le choix, nous devons manger.

Alors à la banque un trou se creuse. Puis il grossit. Et s’agrandit. Encore et encore jusqu’à devenir un véritable gouffre. 

Alors arrivent les huissiers, tu n’as déjà plus rien mais il faut payer. Comment ? Tu ne sais pas. Tu ne peux pas.

Alors les huissiers reviennent et saisissent. Tout, absolument tout. Ils ne te laissent qu’un matelas et un frigo vide.

Mais ça ne suffit pas à éponger tes dettes, parce qu’en plus de te saisir il te prennent pour 50 euros ce qui en vaut 500. Et tu dois encore manger. Pourtant, tout est bloqué, tes cartes et ton chéquier. Va faire les poubelles et fais toi insulter, traiter  de voleur sale et décharné.

Tu n’es pas encore assez à terre. Alors les huissiers reviennent, cette fois c’est l’expulsion. Mais la trêve hivernale monsieur ? La trêve hivernale c’est pour ceux qui ont des enfants madame !

Alors maintenant t’es là, dehors, avec ton mari ou ta femme, si tu as quelqu’un dans ta vie, et ton chien qui te regarde tristement, affamé. Ton chien qui est comme ton enfant. Ton chien que tu ne peux pas placer parce qu’il y en a déjà trop qui cherchent une bonne famille. Ton chien que tu aimes tant, et dont le regard te brise le coeur.

Avec ton mari, ou ta femme, vous vous dites des je t’aime, comme si ça pouvait tout arranger. Mais rien ne peut s’arranger.

Tu attends, tu fais la manche, tu ne dors pas de peur d’être agressé, tu voles à manger. Tu attends, dans le froid, l’insécurité et la faim. Tu attends. 

Jusqu’à ce qu’une grande dame en cape noire vienne et te prenne la main.