Avec la sortie très attendue de « Harry Potter et les reliques de la mort » aujourd’hui, 7ème et dernier tome, c’est la fin programmée des aventures du sorcier le plus connu au monde.

Des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans plusieurs villes de France, hier soir peu avant minuit, et attendaient avec impatience les douze coups pour pouvoir se ruer dans les librairies ouvertes pour cette occasion spéciale, et acquérir le dernier tome d’Harry Potter, traduit en français.

Publié en anglais le 21 Juillet dernier, sous le titre « Harry Potter and the deathly hallows », il fait l’objet d’un tirage à 2,3 millions d’exemplaires par son éditeur Gallimard. Un record. De nombreuses spéculations ont été faites sur la fin de la saga, notamment après que l’auteur, J.K. Rowling, eut déclaré sur son site internet que "deux personnages principaux devaient mourir tandis qu'un autre obtenait la rédemption". Il semble qu’elle sache entretenir le mystère et doper les ventes. Le vendredi 20 Octobre, lors d’une lecture publique au Carnegie Hall de New York, l’auteur déclara que « Dumbledore est homosexuel ».

Déclaration qui n’a pas manqué de propulser les débats sur le livre vers des questions plus controversées, où se mêlent critiques de certaines organisations catholiques et louanges de groupes de défense des homosexuels ! Mais concernant la saga littéraire qui a su fédérer enfants et adultes, rien n’est plus surprenant : J.K. Rowling a habilement su mêler un univers où se retrouvent les plus jeunes (l’école, la magie, les amis, l’apprentissage de la vie) comme les adultes (découverte de l’amour et des sentiments, les difficultés de l’existence, la fatalité, les liens forts tissés au fil des années, etc).

Maintenant que les aventures d’Harry Potter ont pris fin -il reste toutefois deux versions ciné attendues prochainement- J.K. Rowling va-t-elle retourner au chômage ? Elle a déjà annoncé qu’elle songeait à se lancer dans le roman policier. A-t-elle du mal à raccrocher les gants ? Après l’écriture d’une saga qui lui aura pris 10 ans, on peut la comprendre, ainsi a-t-elle récemment déclaré : « J’ai toujours su que l’histoire d’Harry s’arrêterait avec le 7ème volume, mais lui dire au revoir a été aussi difficile que je le craignais. Et, même si d’une certaine façon je suis en deuil, je ressens aussi un formidable sentiment de réussite. J’ai du mal à croire que j’ai finalement écrit le dénouement que j’avais planifié depuis si longtemps. […] Je suis presque effrayée de devoir reconnaître cela, mais une chose m’a aidée vraiment à ne pas déprimer totalement : bien que chacun des livres de la série ait une place bien à lui dans mon affection, Deathly Hallows est mon préféré, et c’est la plus belle façon de finir la saga. »