Line Beauchamp à l’UNESCO.

 

 

 

La crise étudiante  au CANADA contre l’élévation des coûts de scolarité en 2012 passera à l’histoire sous le nom de « printemps érable".

Line Beauchamp a été ministre de l’éducation pendant cette crise. Elle portait l’idée des hausses de frais de scolarité. Le 14 mai 2012, elle quitta son poste de ministre et de son siège de député. Devant les journalistes réunis lors de son point de presse, elle dit : «Je démissionne parce que j’estime que je ne fais plus partie de la solution. »[1]  Depuis qu’elle a quitté la politique, Line Beauchamp était maintenant en dehors du champ médiatique.

Par contre, le 22 septembre 2014 elle fût nommée par la ministre des relations internationales au sein de la délégation permanente du Canada à l’UNESCO, à Paris.[2]  L’UNESCO est l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.[3]  Lors d’une entrevue à la radio par Radio-Canada, l’animatrice demande à Line Beauchamp si elle connaissait la politique de l’organisation au sujet de l’éducation. Bien sûr elle répondit que  non parce qu’elle ne savait pas qu’elle serait nominée pour ce poste donc elle ne s’est pas renseignée sur l’organisation, alors l’animatrice dit que l’organisation prône la gratuité scolaire du primaire jusqu’à l’Université. L’ancienne ministre semblait encore plus surprise quand l’animatrice lui demanda « N’est-ce pas un peu paradoxal ? »[4]  Elle répondit avec une belle phrase politicienne qu’au Québec nous avons un système qui fait en sorte que n’importe qui peut avoir accès à l’éducation.[5] 

Je suis complètement découragé de savoir que le parti Libéral a nommé une personne qui avait défendu avec beaucoup d’ardeur une politique d’augmentation des droits de scolarité au poste de la branche des Nations Unis pour l’éducation prônant la gratuité. Imaginez ce que l’UNESCO pensera du Québec quand ils se rendront compte que cette femme ne défendait pas la gratuité scolaire, nous aurons encore  une mauvaise image à l’international.

En conclusion, je suis complètement d’accord avec les propos d’un des leaders étudiant qui avait dit à l’ancienne ministre le matin même de sa démission : « Que les députés n’ont pas prouvé leur capacité d’analyse et n’ont pas démontré qu’ils avaient une connaissance suffisante pour se pencher sur la retissions de compte des universités.»[6]  Line Beauchamp faisait partie de ces députés qui manquaient beaucoup de connaissance.