A l’occasion de ces fêtes de fin d’année, nous avons vu défiler, devant nos yeux, bien des mets alléchants.
Je ne sais pas vraiment si le saumon représente, pour la majorité d’entre nous, une valeur "Top", il m’a cependant semblé que les rayons du saumon fumé étaient largement investis par nos congénères. Cela le place assez bien dans l’échelle des plaisirs festifs.
Lors de ces fêtes, j’ai visionné une vidéo :" 90 minutes d’enquêtes " qui était consacrée à l’ensemble des produits de la mer. Ce fût l’occasion de me procurer des informations profitables.
L’élevage du saumon retint particulièrement mon attention.
L’enquête relative à cet élevage révèle des pratiques insensées liées à la croissance du poisson à la chair rose.
En effet, afin de lutter contre les poux de mer, grands prédateurs de l’élevage intensif, les éleveurs, Norvégiens plus particulièrement, utilisent des pesticides en masse (poison pour poissons).
Ainsi, malgré la promiscuité régnant dans ces fermes marines, les pesticides et les aliments douteux permettent au saumon de se développer très rapidement.
Il est, paraît-il, des mers lointaines donnant plus de poissons savoureux, mais celui-ci est plus difficile a attraper.
Rien ne dit sur l’emballage que le poisson a subi un tel traitement, que l’environnement a été tant méprisé. On y lit simplement des conseils pour que nous, consommateurs, ayons le courage de trier…afin de préserver…l’environnement !!! On nous prend pour des bouffons; cela n’est pas nouveau en fait.
Le poisson tant prisé s’est transformé en poison, l’environnement a été bafoué, sans vergogne et notre santé a été attaquée, le tout dans la légalité.
Bien entendu, il est excellent de montrer de tels reportages, mais cela n’est pas suffisant, il faut AGIR.
Les Pouvoirs Publics ont en effet le DEVOIR de contraindre toute la chaîne de production et de distribution de noter sur l’emballage :
– ce produit est élevé aux PESTICIDES,
– ce produit ne contient pas de PESTICIDES.
Dire et montrer c’est bien, mais il convient surtout de FAIRE. Seule la volonté politique peut y parvenir, sinon, ceux qui ne prennent pas de mesures aujourd’hui, ne pourront pas se prévaloir demain de l’adage bien connu : "coupables, mais pas responsables…"
En attendant que le mépris à notre égard ait disparu, bannissons de nos assiettes ces produits issus de l’agriculture a outrance. Ainsi nous lutterons pour la préservation de l’environnement, pour la sauvegarde de notre santé.
Il faut zapper ces "fermiers" de la mer qui empoisonnent la nature, qui font si peu de cas du consommateur, pour satisfaire l’appétit de leur porte monnaie.
Demain il sera trop tard.
Devenons responsables, en attendant une hypothétique aide des Pouvoirs Publics qui auraient déjà eu la possibilité d’intervenir, drastiquement, depuis bien longtemps.
Choisissons nos produits avec plus de soin, consommons moins mais meilleur, de temps en temps.
Mais exigeons, surtout, que le Grand Chef de l’Europe convienne, enfin, de penser à l’Homme, avant tout…vous savez, ce petit être bipède capable d’avaler bien des poisons et des couleuvres aussi.
Mais le saumon n’est pas le seul aliment frappé par le mépris…cependant, gare à nos organismes qui ne sauront s’adapter éternellement à cet empoisonnement lent, mais garanti.
Peut-être que nos « propres » élevages piscicoles . . .