Vous avez remarqué ? Nous sommes de plus en plus cernés par les affichages relatifs au bio, au  développement durable, au " bon pour la planète ", au " bon pour la santé ". On nous annonce "sans paraben", " sans gluten" … sans rien.

Regardez autour de vous, vous trouverez au moins une de ces annonces commerciales.

 

 

"Quel est le problème ? "  me direz-vous, si c’est pour le bien de la planète. Ah !! la planète … Vous la connaissez vous ? Pas moi. C’est fou ce que les gens qui n’ont jamais écouté en cours de bio ou même de sciences naturelles nous donnent des leçons. Tu ne tries pas, tu n’es rien. La nouvelle vertu se niche dans le tri, elle s’évalue au nombre de tes poubelles.

Les politiques locaux l’ont bien compris et s’évertuent, avec des calculs plus que tirés par les cheveux, à prouver que les mesures prises pour réduire et réutiliser les déchets sont efficaces. Or, à la lecture d’un plan départemental en vigueur, on se rend compte qu’ aucune commune ne comptabilise ses gains en la matière de la même façon. Cette incohérence ne gêne nullement les rédacteurs du plan pour valider le projet sur la base de la somme des gains produits par chaque commune, additionnant ainsi les gamelles plastiques et les bidons en alu. Enfin. pour ces derniers, ils sont comptés mais disparaissent en fait dés le centre de tri car M Mimile les revend en douce …développement durable des employés municipaux oblige.

Alors le citoyen trie, nos cuisines sont envahies par de plus en plus de poubelles, les m² nécessaires sont de plus en plus importants et on voit de plus en plus de sacs à l’extérieur des maisons, attirant ainsi à nouveau les rats. Sympas, les rats bio, sans doute signe de solidarité à l’égard des pays en voie de développement. 

Si l’évaluation de la pollution crée par les résidus peut être discutée, la pollution visuelle, quant à elle, est évidente. Les jolies poubelles de couleur pourront seulement compenser ce préjudice si vous disposez d’une surface d’habitation digne du salon d’un joueur de foot international.

La pollution visuelle ne s’arrête pas là, pouvez-vous m’expliquer pourquoi les sympathisants écologistes sont -ils habillés, au moins dans nos campagnes, de vêtements sans forme, délavés voire sales. Ils s’imaginent sans doute que ce renoncement à l’achat de nouveaux vêtements et au lavage va sauver la planète, je trouve pour ma part ce raccourci bien hasardeux. Ils sauvent surtout leur porte-monnaie et détruisent ainsi tout espoir d’élégance partagée. Lors d’une dernière ballade dans une de ces fêtes "vertes", je me suis même fait servir ma soupe de légumes moches par une jolie brune avec … moustache épaisse.

La sauvegarde de la planète doit-elle être à ce prix ? en êtes vous bien certains ?