Toute technique scientifique, ou médicale, qui permet de sauver la vie des patients, mérite qu’on s’y intéresse.
Par contre, le choix dans les techniques d’anesthésie connues à ce jour pour réaliser des interventions chirurgicales sont limitées, bien que certaines déjà testées s’avèrent intéressantes.
Celle que j’ai découverte au hasard d’une lecture sur Medisite, sort toutefois de l’ordinaire et on pourrait même penser qu’elle relève de la science-fiction.
En effet dans des films d’épouvante des années 60, on voyait des docteurs Frankenstein et autres, ramener à la vie des cadavres en remplaçant le sang dans les vaisseaux avec des liquides de leur invention.
On considérait jusqu’à il y a quelques années, avant l’arrivée timide du plasma synthétique, que le fait d’injecter un quelconque liquide en remplacement total du sang conduirait le patient à la mort.
Celle que j’ai découverte au hasard d’une lecture sur Medisite, sort toutefois de l’ordinaire et on pourrait même penser qu’elle relève de la science-fiction.
Cela permettrait selon le docteur Samuel Thiserman, médecin à l’hôpital de Pittsburgh d’opérer dans de bien meilleures conditions.
Le procédé est le suivant :
A l’aide d’une canule placée dans l’aorte, on remplace le sang par une solution saline froide, qui amènerait la température corporelle à 10°.
L’activité de l’organisme se trouvant ainsi quasiment stoppée, le patient est insensibilisé et le praticien peut intervenir, afin de soigner des blessures.
Le docteur Thiserman a toutefois déclaré aux journalistes du NewScientist, que cette technique serait prochainement testée au sein de l’hôpital de Pittsburgh, mais uniquement dans un premier temps, sur des personnes accidentées en arrêt cardiaque, sur lesquelles une anesthésie classique poserait problème.
Toutefois, la difficulté réside dans le temps imparti à l’intervention chirurgicale, car le corps ne peut-être maintenu sans dommage à une température de 10° que durant 2 heures.
Passé ce délai, il faut impérativement remplacer à nouveau la solution saline par le sang du patient, pour que son corps revienne à une température normale.
Pour ma part, je suppose que des essais cliniques ont déjà été réalisés, car l’Agence américaine du médicament attend d’ores et déjà les premiers essais concluants, pour valider définitivement cette pratique révolutionnaire.
La recherche à « du bon », sur la chirurgie lourde, ce serait certes rassurant, mais pour avoir fait l’expérience ces derniers jours, je reconnais que les produits anesthésiant actuels sont fiables, et permettent des réveils nettement moins pénibles qu’il y a une petite dizaine d’année.
Ceci n’est que mon avis, bien sûr….
[b]Henri Laborit: de 1950 à 1952, il met au point la technique de l’hibernation artificielle (y compris locale), qui va révolutionner la chirurgie.
Son apport est bien plus considérable qu’il n’en est fait mention aujourd’hui, il est tout de même l’inventeur du GHB qui a ouvert la voie à de puissants neuroleptiques qui assurent des endormissement et réveils sans communie mesure de sûreté par rapport aux techniques antérieures dont le taux d’échecs était soigneusement dissimulé.[/b]
[url]https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Laborit[/url]
Merci pour vos lectures et commentaires [b]SOPHY[/b] et [b]Zelectron[/b] et également les amis Facebookiens [b]Kamel Bali[/b] et [b]Titi Alain[/b]…
Effectivement toute innovation visant à améliorer le confort des patients et le travail des praticiens est bonne à prendre !
Nous sommes bien loin de l’anesthésie au ballon d’éther qui avait été pratiquée sur moi lors de mon opération des amygdales et végétations dans les années 65/70 et qui m’a laissé un épouvantable souvenir de réveil…
Amitiés
après l’avoir désoudé ? 😀