Terrorisme: 

La lutte contre la secte islamique Boko Haram s’intensifie dans le septentrion au Cameroun, au Nigéria et dans d’autres pays voisins du pays principalement concerné.

 

 

 

 

 

 Selon les dires, de sources concordantes des habitants du Grand-Nord Cameroun, ce sont plus de 50 insurgés qui ont été tués au cours d’un affrontement acharné et quelques membres de la secte arrêtes. En date du vendredi  le 30 mai 2014, un effectif du groupe serait passé par Amchide dans le but d’aller détruire un poste de commandement des forces armées camerounaises du BIR(Bataillon d’intervention Rapide, l’unité d’élite). Le lendemain, c’est un autre véhicule bourré d’armes et de munitions appartenant toujours à la nébuleuse secte ayant d’ailleurs perdu trois de leurs suite à une violente riposte, qui a été récupéré et détruit après avoir fait leur entrée dans trois villages: Nuwari, Musari, Wolori et Gambouru. Aucun soldat camerounais n’a été blessé.

 

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux en date du vendredi le 30 mai 2014 par NigeriaCamera, on voit des hommes en uniforme militaire entrain d’étrangler des personnes probablement liés à la dite secte Boko Haram. Manifestement à Madiguri, fief du groupe dans Nord-est du pays ils le font avec prétexte d’éliminer, de mettre hors état de nuire ces ennemis du Nigéria. Il faut préciser que cette secte sème la terreur sur presque toute l’étendue du territoire nigérian, et ayant déja causé la mort de plus de 3000 personnes depuis 2009. Face à cette multiple attaque auxquelles s’ajoutent l’enlèvement de plus de 200 lycéennes, il y a environ un mois et qui a suscité émotion et indignation, non seulement le Cameroun a déployé des hommes du BIR à la frontière avec le Nigéria, mais aussi du côté du Ghana, sous très haute instruction du Chef de l’Etat, les responsables du renseignement et de la sécurité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest( CEDEAO) se sont réunis à Accra pour tisser un plan, élaborer des mesures visant à contraindre la secte et assister le Nigéria dans sa lutte contre le terrorisme.

 

Compte tenu du fait qu’ils partagent des frontières communes, ce sont les présidents du Tchad, du Cameroun et de la CEDEAO qui sont confiants d’éradiquer ce fléau. "Leurs actions font fuir les investisseurs, les touristes. Elles affaiblissent également l’économie de la sous-région et au sein du pays même" comme a précisé le président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya lors du mini-sommet organisé par le président français à paris en France en mai dernier.

 

Il faut aussi rappeler que la communauté internationale s’est fortement mobilisée pour localiser et ramener les jeunes lycéennes. Ne restant donc pas indifférents, les Etats-Unis contribuent avec la présence des avions de surveillance incessante dans la zone. Abubakar Shekau, chef de la secte Boko Haram revendique toujours cet enlèvement et n’entend libérer ces filles que si on libérait aussi ses membres capturés au Nigéria. Explosion de violence: à quand la déstabilisation ou alors l’éradication totale de Boko Haram?