Chacun sait que la Californie, fait partie des leaders en ce qui concerne les énergies renouvelables et ce statut risque de lui être conservé, car depuis le 18 février 2014 on y a inauguré la plus grande centrale solaire du monde.
Désormais dans le désert de Mojave, brille une immense mer de 173.000 miroirs, dont chacun fait environ la taille d’une porte de garage.
Leur rôle est de refléter l’énergie solaire captée, vers des tours de 40 étages, soit 140 mètres de hauteur.
La centrale électrique Ivanpah s’étend sur 5 hectares et 140.000 foyers seront donc alimentés en énergie propre durant toute l’année.
– Récapitulatif du procédé :
Ivanpah possède 3 tours, vers lesquelles convergent les rayons solaires émanant des miroirs "héliostat" gérés par ordinateur. L’eau des chaudières internes est alors chauffée à 538°, puis se transforme en vapeur pour entraîner de puissantes turbines qui produisent au final l’électricité.
Le système permettrait de réduire l’émission de dioxyde de carbone d’environ 400.000 tonnes métriques par an, ce qui est considérable.
Tout semblerait idyllique, si les spécialistes de l’environnement n’avaient pas attiré l’attention sur les inconvénients liés à ce type d’énergie renouvelable, qui outre le fait de s’avérer plus chère pour les ménages californiens que celle produite par les centrales à charbon, ou encore au gaz naturel, contribuerait à décimer massivement les oiseaux, à cause de la chaleur torride émanant des miroirs "héliostat", mais aussi les mouflons d’Amérique ou les tortues du désert.
Bien entendu, la start-up BrightSource à l’origine du développement de cette technologie se défend et met en avant le fait que la production serait des plus rentable, car possible même lorsque le soleil ne brille pas.
De plus, le gouvernement fédéral ayant déboursé pour le projet 1.6 milliard de dollars, ne compte pas l’avoir fait pour rien.
Il n’empêche que le Wall Street Journal a violemment pris à partie la centrale, l’accusant de provoquer des effets dévastateurs à court terme sur la faune, alors que dans le même temps le San Francisco Chronicle affirme que nombre d’autres centrales sont sur le point d’être opérationnelles et ainsi d’atteindre l’objectif fixé en matière d’énergie renouvelable.
Reste à espérer qu’une solution efficace sera trouvée, pour continuer à produire cette énergie dite propre, tout en évitant la disparition des animaux, dont certains font déjà partie d’espèces menacées.
(Sources Daily Geek Show)
…sans parler du dépolissage des surfaces des miroirs par l’érosion éolienne (sables abrasifs)
Le gigantisme est une maladie des financiers, des marketings, des politiques et de certains ingénieurs qui se laissent flatter…!
Saviez-vous qu’en toutes choses il y a l’envers du décor ? Le parfait n’existe pas, n’en déplaise aux écolos !
Cela dit, nous autres, en France, nous en possédons aussi depuis longtemps, bien que nettement plus petite : [url] http : //fr. wikipedia. org/wiki/Four_solaire_d’Odeillo[/url]
Certes on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ! Mais doit-on systématiquement innover, inventer, créer, sans tenir compte des incidences sur l’environnement, ou travailler plus intelligemment et tenter de ménager tout le monde ou presque ? Je pense pour ma part que le profit compte plus que le respect des autres…
En ce qui concerne les projets solaires français du même genre, les études reprennent doucement dans les laboratoires du four solaire d’Odeillo , car au sein de la centrale de Thémis, construite par EDF qui se voulait être un modèle du genre, les expérimentations qui durèrent de 1983 à 1986, furent ensuite totalement abandonnée.
En tout cas, merci [b]Zelectron[/b] et [b]Quidam[/b] de l’intérêt que vous portez à mon article.
Amitiés.
Projet Desertec dont on ne parle plus beaucoup …
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Desertec[/url]