Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a rejeté le plan de sécurité présenté par le Secrétaire d’État américain, John Kerry, dans le cadre de ses efforts pour faire avancer les négociations israélo-palestiniennes sur la paix .
Le plan de sécurité prévoit la présence militaire israélienne dans la frontière Est avec la Jordanie, tel que rapporté par un responsable proche du dossier.
Ajoutant que le message envoyé par Abbas comprenait la position palestinienne et sa vision d’une éventuelle solution, ainsi que le refus absolu de reconnaître l’Etat juif d’Israël et que les palestiniens adhère à la présence des forces internationales et l’absence des soldats israéliens sur la frontière, même si elle parle d’une période de transition.
Selon le responsable anonyme, Abbas a souligné, que "la position palestinienne persiste sur son projet sur la création d’un Etat palestinien indépendant, souverain qui s’étend jusqu’au frontières de 1967, conformément au droit international, ayant Jérusalem-Est comme capitale de l’État et l’absence de toute sorte d’occupation ainsi que résoudre toutes les questions de statut final, à savoir, l’eau et la libération de tous les prisonniers " .
Il a fait remarquer aussi que Kerry soutenait l’idée de la présence israélienne sur la frontière pendant une période de dix ayant pour mission la réhabilitation des forces de sécurité palestiniennes à assumer la responsabilité de la région.
La rencontre de Kerry et Netanyahu
En outre, le secrétaire d’Etat américaine, John Kerry, avait rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre à table les plans de ce dernier pour le but de maintenir la paix au Moyen-Orient .
Dans un maintien du rythme effréné de la diplomatie de la navette, Kerry se réunit aujourd’hui le vendredi, avec Netanyahu pour la neuvième fois cette année sous une tempête de neige rare qui couvre Jérusalem .
Craignant l’échec à parvenir à un accord sur le statut final avant mai, la date à laquelle les deux parties se sont mis d’accord lorsque les négociations ont repris en Août, les responsables américains ont déclaré que Kerry espère parvenir à un accord-cadre qui comprend les principes d’un accord global, mais sans détails spécifiques.