EDF se mobilise pour lutter contre le phénomène de la précarité énergétique en partenariat avec le Centre d’action Sociale du Val de Drome. Fortement enracinée dans les territoires, l’entreprise se donne une vocation sociale, l’un des premiers employeurs privés de France s’engage au service des ménages les plus défavorisés.



Les missions de conseil que les agents d’EDF, habitués à être proches des consommateurs français, seront amenés à réaliser lors de ce partenariat de deux ans, concerneront tant les dispositifs existants que les comportements à adopter pour faire diminuer sa facture de chauffage. 

Il s’agit de faire connaitre les meilleurs solutions financières en apportant des informations sur les aides proposées mais aussi sur les bonnes pratiques à adopter au quotidien. Tous les moyens connus seront utilisés pour combattre la précarité énergétique. Pour y parvenir, EDF Rhône Alpes Auvergne mobilise ses 40 conseillers solidarité pour former les personnels du centre d’action sociale.

Ce combat est d’autant plus nécessaire que les situations de précarité énergétique se multiplient. D’après le RAPPEL (réseau des acteurs de la pauvreté et de la précarité énergétique dans le logement), on considère qu’un ménage se retrouve dans cette situation lorsqu’il est dans  « l’incapacité à pouvoir chauffer correctement son logement, et ceci à un coût acceptable ». Selon un sondage Powermetrix-AFP pour le journal l’Express : « Près de 11% des Français ont du mal à payer leur facture d’électricité ». L’été est sans doute la meilleure période pour lancer un audit ou un accompagnement énergétique, ainsi les améliorations pourront être apportées avant l’hiver.

Ainsi, selon Le Monde, « la question souffre encore d’une absence de cadre normatif et surtout de moyens pour agir et lutter contre un phénomène en pleine expansion. Dans une longue enquête d’une quinzaine de pages, Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la précarité énergétique, dresse un état des lieux. Pour lui, le basculement des énergies fossiles comme le nucléaire vers les énergies dites renouvelables est une bonne chose, mais qui a un coût. "La transition écologique impose une hausse continue des prix de l’énergie, que les plus pauvres n’arrivent déjà plus à payer", explique-t-il. »

Face à une telle situation, il ne faut pas baisser les bras : peut-on accepter qu’aujourd’hui, en France, des enfants soient privés de chauffage et de lumière ?