L'affaire EADS continue d'étaler son parfum nauséabond. Invité du Journal De Dimanche, Arnaud Lagardère contre-attaque. Les déclarations, mercredi, de Villepin, affirmant ne pas être au courant…

"Le Premier Ministre, Dominique de Villepin etait-il au courant de l'opération ?

Sur un ton péremptoire, Arnaud Lagardère affirme :

"OUI…BIEN SUR. Les journées passent et la situation de Dominique de Villepin s'aggrave. Malgré ses dénégations incessantes, l'ancien Premier Ministre présente un visage sinistre du monde politico-financier.

Bien évidemment les déclarations d'Arnaud Lagardère, qui ne cesse de clamer son innocence, alors que bien des soupçons pèsent sur lui. Lagardère affirme avoir vendu sa participation , alors qu'il n'a appris qu'en juin 2006, les retards de livraison de l'A 380, soit deux petits mois après.

Quelle heureuse coïncidence.

Arnaud Lagardère accable Villepin :

"Concernant nos relations avec l'Etat, je voudrais clarifier la situation, que les choses soient claires (hum !!). Dés Janvier 2006, nos collaborateurs ont eu des réunions répétées et cela à haut niveau, concernant cette opération, et avec les services du Premier Ministre. Elles portaientsur le schéma envisagé, le calendrier, etc… Matignon a suivi l'opération depuis le début".

Le mélange de la politique et du monde impitoyable des affaires. Les requins se déchirent, Villepin devient le centre du débat. De telles déclarations me font penser, que le Président de la République, Jacques Chirac, ne pouvait pas ne pas être au courant de la situation. La coopération entre les deux hommes prend une allure maffieuse et étale toutes les conspirations, qui se sont tramées, entre l'Elysée et Matignon.

Ce dimanche soir, Villepin est l'invité du Grand Jury, il présentera sans doute une nouvelle version des faits. L'hypocrisie est de mise. Villepin drapé dans la cape du Judas de la République, Jacques Chirac drapé dans le role de Ponce Pilate… Les innocents aux mains pleines…