Après certains scandales liés à des produits cosmétiques, qui avaient de par leurs composants, provoqués de graves allergies chez des utilisatrices, voilà que l’on parle de choses similaires, mais cette fois dans le milieu de la parfumerie !

Il semble que suite à un rapport scientifique, qui soulignerait la dangerosité de certains composants (3 au total) dans une majorité de parfums, on pourrait en venir à une interdiction provisoire des les utiliser en complément des fragrances.

Un de ces composants incriminés est le Linalol (alcool terpinique), pourtant utilisé depuis la nuit des temps comme antalgique ou antiseptique.

On lui prêterait même des vertus apaisantes favorisant le sommeil.

Donc à priori, le Linalol ne serait pas un allergène, chose pourtant affirmée dans le rapport.

 

De plus, le lavandin qui entre dans la composition des parfums à la lavande contient naturellement du Linalol et nul jusqu’à aujourd’hui ne s’était à la connaissance des autorités sanitaires, plaint de la moindre réaction allergique.

Toutefois face à cette polémique naissante, la Commission européenne a manifesté son intention de "mettre son nez" dans les diverses compositions de parfums.

Bien entendu dans le doute, les associations de personnes allergiques saluent cette initiative et dans la foulée Pascale Couratier Présidente de l’Association française pour la prévention des allergies (AFPRAL), réclame l’interdiction de tout parfum d’ambiance diffusé habituellement dans les lieux publics.

Il aurait été constaté selon elle, des cas avérés d’allergies aux parfums.

En ces périodes de crise, inutile de dire que les principaux responsables du secteur de la parfumerie, crient au scandale et voient dans ces mesures si elles étaient appliquées, matière à générer une baisse conséquente de leur activité.

Si les recommandations liées à l’interdiction des composants impliqués étaient appliquées en Europe, les laboratoires en parfumerie devraient revoir toutes les compositions de leurs produits, voire renoncer à utiliser des bases jusqu’à ce jour considérées naturelles, comme le lavandin pour ne citer que lui.

Aux dernières nouvelles, des négociations seraient en cours entre responsables de la Commission européenne et professionnels.

Un avis définitif devrait être donné dans environ 1 an.

 

D’ici là, espérons qu’un vent de panique ne viendra pas souffler sur les utilisateurs de parfums.

 

Pour ma part, je ne vais pas pour autant vider ma bouteille de lavande dans mon lavabo, j’utilise la même marque depuis des lustres, mon père avant moi depuis l’après-guerre et nous n’avons jamais ressenti le moindre problème allergique.