et qui n’a plus lieu d’exister !
Qui ne ressent pas la liberté d’acheter des médicaments ailleurs que dans les pharmacies qui se font beaucoup d’argent sur la vente de médicaments sans ordonnance par ce qu’elles ont un monopole qui est de plus en plus contesté. Sous le prétexte que les pharmaciens savent et vous conseillent, ils font de l’obstruction à toute évolution libérale dès lors, qu’ils n’en seraient plus seulement les bénéficiaires. Le métier de pharmacien tel que pratiqué il fut un temps, bien dépassé, lorsqu’ils faisaient les médicaments à la demande des patients était un vrai métier. Il se pratiquait dans de belles boutiques d’apothicairerie qui mettaient le patient en confiance devant le savoir du pharmacien. Il composait avec ses bocaux et ses fioles la potion que prescrivait le médecin, et vous retourniez la chercher une fois préparée. Ce n’est plus cela, et l’évolution est telle que les pharmacies sont devenues des commerces au même titre que les commerces de consommation. Elles n’apportent pas plus que celles qui vendent des produits informatiques pour lesquels l’acheteur à besoin de conseils.
Ne voit-on pas dans les pharmacies se développer une mécanisation à outrance avec des personnes, qui de l’ordonnance, commandent un robot qui va chercher le médicament dans son casier et le transmet via un tube pour qu’il tombe dans la corbeille de réception ! Quelles sont les qualités pour réaliser ce travail, lire l’ordonnance, programmer le robot et imprimer sur le dos de l’ordonnance les médicaments prescrits en transmettant le tout à la sécu au moyen de la carte vitale ! C’est donc un métier qui demande un apprentissage certes, mais pas plus qu’un autre, mais c’est loin des années d’études pour être diplômé pharmacien ! Quant à l’argument de dire que le pharmacien conseil, lorsque vous vous adressez pour un médicament de confort sans ordonnance, c’est faux puisque celui qui vous répond n’est pas pharmacien ! De plus, il ne vous vend pas le moins cher, il n’y a donc pas de petits profits. En fait le pharmacien, n’existe que par ce qu’il en faut un légalement pour ouvrir une pharmacie à son nom. En général, le pharmacien est rarement présent et ce sont ses employés qui délivrent les médicaments. Il y a donc un abus de position dominante et nécessité de revoir ce privilège de monopole qui coûte cher à l’État et aux patients.
Depuis que les médicaments sont en vente libre, pour les pharmacies c’est le pactole, il n’y a plus de frein aux abus. J’ai acheté une boite de Maalox de 40 comprimés à croquer 8, 36 € c’est scandaleux. Il y a nécessité à réformer ce monopole. Cette boite de Maalox peut être vendue sans que ce soit un vol dans une grande surface, ou ailleurs.
Michel-Edouard Leclerc qui pousse pour la vente de médicaments en grande surface, indiqua en févier 2013 qu’il souhaitait proposer dans ses rayons des médicaments non remboursables de 25 % à 30 % moins chers. Une offre que dénonça Jean-Luc Audhoui, pharmacien et membre de la Fédération des syndicats pharmaceutiques. Quoi détonnant de la part d’un membre de ce syndicat.
La vente en grande surface s’effectue déjà en Italie, aux États-Unis depuis plusieurs décennies, à Singapour ou il est possible d’acheter une brique de lait avec un médicament pour maux de tête. Les médicaments sont 30 % moins chers que dans les pharmacies. Les pharmaciens creusent leur perte eux-mêmes abusant de leur monopole qui, quoique qu’ils fassent éclatera bientôt. Actuellement plus de 300 références, selon la dernière liste établie par l’Autorité française de sécurité sanitaire des produits de santé Afssaps, en juillet dernier, sont en libre accès dans les pharmacies. Baume pour le rhume, pastilles à sucer, comprimés pour soulager la douleur, des médicaments courants à la portée de tout le monde pour attiser la concurrence et la transparence des prix.
L’automédication existe, il suffit d’aller sur internet pour avoir une meilleure information que celle de l’employé en pharmacie. Nombreux sont les Français qui compte tenu du coût des consultations chez le médecin se sont mis à l’automédication par nécessité. Est-il besoin d’une consultation médicale pour acheter un médicament pour aider à la digestion, ou pour soigner un nez qui coule. La connaissance a évoluée, nous ne sommes plus comme il y a 50 années, les gens sont capables de se soigner pour de petits maux qui n’engagent pas leur existence.
Les contrôles de l’assurance maladie toujours de plus en plus sévères font que les chiffres d’affaire des pharmacies stagnent, et la marge brute est en baisse. À cela, l’automédication subit une croissance de 4,7 % en 2012, 2 milliards d’euros sur 35 milliards, on comprend ainsi l’obstruction du lobby pharmaceutique. Pour la Sécurité sociale, l’élargissement de la vente de médicaments sans ordonnance lui ferait économiser jusqu’à 1,5 milliards d’euros. Les principaux domaines thérapeutiques de l’automédication sont les voies respiratoires, 24,6 %, et la douleur, 21,1 %, devant les voies digestives, 12,5 %, et la peau, 9,9 %. Parmi les produits les plus demandés, c’est Doliprane qui remporte la palme, suivi d’Humex, de Nurofen et d’Efferalgan. Les laboratoires français sont bien représentés sur ce marché, comme le montre l’image.
Ce qui est choquant, c’est ce monopole sur les médicaments sans ordonnance, il n’est plus question là, de clamer, que le patient risque de se intoxiquer. L’UFC que choisir fonde des propositions de réformes sur une enquête auprès de 648 pharmacies, enquête disponible ici. Pour L’UFC que choisir, les pharmaciens sont des commerçants comme les autres. L’enquête montra un écart de 1 à 4, 1, 3 € à 4,95 € sur le l’aspirine Upsa vitaminée en vente libre ! L’UFC que choisir chiffra entre 11,4% et 16,3% l’économie pour les consommateurs qu’engendrerait la libéralisation de la distribution des médicaments vendus sans ordonnance.
Le problème est, est-ce que le médicament est une marchandise ?
Non à la lettre mais oui en fait puisque fabriqué et délivrée comme tel !
La vente en grande surface fait son chemin, et l’autorité de la concurrence envisage l’idée que les médicaments sans ordonnance soient vendus en grandes surfaces. Selon le site des Echos.fr, le gendarme de la concurrence a ainsi mené une première phase d’enquête sur l’ensemble de la filière, du fabricant à la commercialisation, elle montra «qu’ un certain nombre de pratiques de la part des laboratoires pharmaceutiques sont susceptibles de constituer des freins à la baisse des prix des médicaments». De plus, il y aurait suspicion d’entente entre laboratoires dans le but de contrôler la négociation avec les pouvoirs publics.Il ne s’agit pas de supprimer aux pharmacies la vente des médicaments sans ordonnance, mais de l’élargir aux grandes surfaces avec une surveillance par des spécialistes pharmaciens comme le propose Michel-Edouard Leclerc.
[b]Hélas, ce monopole risque de perdurer sauf si notre représentation nationale n’y met bon ordre, je ne suis pas persuadé que cela fasse partie des priorités…[/b]
Oui, mais notre industrie pharmaceutique est une réserve d’emploie. Vous croyez que l’on peut se permettre d’un peu plus de chômeurs ?
[b]Quidam [/b]bonsoir,
Le problème n’est pas l’emploi, mais le monopole.
Pour répondre à votre remarque, si les grandes surfaces ou autres distributeurs pourraient vendre les médicaments sans ordonnance, cela créerait des emplois. Tout d’abord un pharmacien diplômé responsable puis des vendeurs.
[b]zelectron [/b]bonsoir,
Ce n’est pas une priorité c’est exact mais ce qui l’est ce sont les économies pour la sécu comme je l’ai écrit dans mon article.
Mais aussi, pour les patients qui paieraient les médicaments moins chers.
Bien à vous,
Anido
les médicaments ne seront pas moins cher en GMS. Ils sont déjà EN MOYENNE rn France les moins chers d’europe.
La preuve, chez LECLERC en italie, le NUROFEN est 40% plus cher qu’en pharmacie en France aujourd’hui (EN MOYENNE)
Pour ce qui est du « monopole ». Pourquoi de pas ouvrir aussi celui des chirurgiens ?
Ce n’est pas un monopole de droit, mais bien de compétence
et ce n’est pas le DIPLÔME (embaucher un pharmacien pour se donner bonne conscience) mais c’est bien le PHARMACIE, ses PROCESS, sa CERTIFICATION et son SYTEME INFORMATIQUE qui sont garant de la bonne délivrance
Je suis pharmacien. Mon travail? mardi 23 juillet 2013, un père et un enfant d’environ 8 ans arrivent à la pharmacie (Marseille). Le gosse a une tique dans son dos bien collé avec une rougeur assez prononcée. J »ai retiré la tique avec un tire-tique, seul moyen efficace permettant d’éviter le risque de transmission d’un spirochète très fréquent qui peut entraîner une maladie gravissime, la maladie de Lyme. J’ai prévenu le père que,s’il voyait apparaître un érythème qui a tendance à migrer, il fallait consulter imperativement son médecin de famille afin qu’il prescrive au petit des antibiotiques. Le père a apprécié mon intervention.
C’est mon job. Le problème avec des articles comme celui que vous avez écris, c’est que vous vous placez en consommateur en bonne santé et vous avez en grande partie raison: pour vous, nous ne sommes pas d’une grande utilité. Mais demandez aux personnes âgées, aux grands malades ou aux mères de famille dans les quartiers ou à la campagne si c’est utile d’avoir un pharmacien.
PS: pour le Maalox, il existe aussi sous l’anagramme de Xolaam au prix fixé par les pouvoirs publics de 2,62euros. Presque tous les « médicaments conseils » ont un « frère » remboursable 2 ou 3 fois moins chers. Tout ce marché des médicaments autorisés à la publicité n’est qu’une vaste fumisterie. Pas étonnant que Leclerc s’y intéresse.
Je confirme ce qu’a dit le précédent commentateur :
Les pharmaciens sont en train de mourir à petit feu. La sécurité sociale y est pour beaucoup.
Néanmoins ils sont utiles pour les raisons invoquées par « laisserparlerlesboétiens »
J’ajouterai que dans les campagnes, les hameaux, et villages qui n’ont pas de Pharmacie sont des villages qui agonisent.
Le pharmacien (cienne), est toujours de bon conseil.
La livraison à domicile des médicaments des personnes ne pouvant pas se déplacer est une action gratuite qui se généralise même dans les villes moyennes.
Alors : « ne touchez pas à MA PHARMACIE »
[b]Bonsoir[/b] à tous,
Je conçois que d’autres ne soient pas de mon avis, et par exemple la remarque de Sophie sur les campagnes est pertinente. Mais je n’ai jamais écrit qu’il fallait supprimer les pharmacies, simplement élargir la vente des médicaments.
Parlons de la campagne, la vente en épicerie lorsque les pharmacies sont à plus de 10 km serait un bien pour les médicaments sans ordonnance.
Il y a du pour et du contre mais j’y vois plus de positif que de négatif.
Quant à la tique, j’en ai retiré plusieurs pratiquant la rando depuis plus de vingt années.
Il suffit d’avoir l’outil.
En campagne on connait le problème et l’on est outillé.
Mais s’il faut aller chez le pharmacien ou le médecin, c’est encore possible.
C’est vrai que j’ai une vue des pharmacies qui ne porte pas en leur faveur, mais ce n’est pas un sentiment préconçu, il est apparu avec le temps.
Il y eu trop d’abus et d’arrogance d’autant plus que ma pharmacie délivre les médicaments avec un robot programmé par un employé.
Alors il faut mettre les choses à leur vraie valeur.
Bien à vous,
Anido
Je crois, par votre dernier post que vous n’avez absolument RIEN pigé.
C’est d’ailleurs un problème grave : tout le monde peut communiquer des conneries non vérifiées et les brandir comme parole biblique…
Bon, alors…
ECONOMIE :
Si vous enlevez 30% des ventes de médicaments (en les distribuant dans les épiceries en libre service), il est avéré que 1/3 des pharmacies déposent le bilan dans l’année/ SOURCE = RAPPORT IGAS 2012
(http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article207)
vous en doutez ? en continuant à vendre des médoc…
en 2011 : 100 dépôts de bilan
en 2012 : 350 dépôts de bilan
en 2013 : ??
SECURITE :
J’achète 2 boites de DOLIPRANE 1000mg, et je les mange d’un coup (16 cp)
et bien c’est la mort, la greffe de foie si je cours vite
Dans les bonnes pharmacies (pour bien dire que ceux qui ne le font pas sont des tocards), on donne la posologie à chaque vente, pour éviter ces mésusages
(http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/11/25/16133-meme-faible-surdosage-paracetamol-est-dangereux)
enfin, concernant le « ROBOT » de votre pharmacie…??
Je comprend pas votre remarque…
Les chirurgiens utilisent bien des robots pour opérer…
le pharmacien a bien le droit de faire ranger ses boites par un robot… et de les appeler à son comptoir avec un robot … tant qu’il les vérifie et qu’il explique à son patient comment on les utilise
[b][quote]En 2012, un sondage réalisé par la Fédération hospitalière de France révèle l’ampleur des actes médicaux injustifiés : les médecins interrogés reconnaissent que près de 30% de leurs prescriptions n’ont pas de justification médicale. De la simple ordonnance à l’analyse de sang, de la radiographie à la chirurgie, les actes injustifiés se retrouvent dans tous les domaines de la médecine. Quels changements de notre système de soins ont pu permettre de telles dérives ?[/quote][/b]
[url]http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/fiche/france-5/documentaire/120776728/abus-sur-ordonnance.html[/url]