Dans la catégorie des techniques médicales anciennes remises au goût du jour, l’hirudothérapie fait partie de celles qui peuvent apporter une amélioration notable, dans bon nombre de maux pour le commun des patients.

Mais qu’est-ce donc que l’hirudothérapie ?

Eh bien il s’agit d’un traitement thérapeutique à base de… Sangsues !

Les écrits vantant les bienfaits de l’hirudothérapie sont légion, nous viennent de tous les siècles et également de peuples divers.

Par contre autrefois, on ramassait au hasard des mares, étangs et autres eaux stagnantes, la précieuse bestiole et on l’utilisait sans quelle ait été préalablement stérilisée.

Il y avait donc quelques effets secondaires plus ou moins graves, liés aux gênes ou bactéries que la sangsue pouvait transmettre à l’homme.

 

Aujourd’hui par contre, elles sont élevées en laboratoire ce qui assure aux praticiens, une totale sécurité et une parfaite traçabilité.

Les sangsues médicales jeûnent durant 6 mois avant d’être commercialisées et n’ont jamais été mise en contact avec du sang humain.

 

Les applications de l’hirudothérapie sont multiples, en voici la liste non exhaustive de quelques-unes d’entre-elles :

 

1) Pléthores et congestions :

– Les varices

– Les hématomes

– Les hémorroïdes externes

– Les furoncles et abcès

– Etc…

 

2) Inflammations :

– Les rhumatismes inflammatoires

– Les thrombophlébites

– Les zonas

– Etc…

On lui prête même des vertus de soulagement de l’arthrose, bien qu’elle ne la soigne pas.

 
3) Douleurs :

– Les névralgies

– Les dorsalgies

– Les maux de tête

– Les migraines

– Les otites

– l’infarctus du myocarde

– Les maladies oculaires (en cas de mauvaise irrigation)

Etc…

 

On dénombre pas moins de 120 maladies (ou malaises) qui pourraient être traités par l’hirudothérapie.

Ce qui est extraordinaire chez la sangsue, en plus de ses vertus thérapeutiques, ce sont ses étranges pouvoirs au nombre de 3 :

– Anesthésiant (pour éviter que l’on ressente sa morsure)

– Anticoagulant

– Et anti-inflammatoires

Des composés naturels chez la sangsue se retrouvent dans sa salive, pour permettre ces trois actions. Il ne reste au praticien qu’à "poser" la sangsue et à l’enlever une fois le traitement terminé.

Ensuite elles sont renvoyées au laboratoire où elles seront euthanasiées par congélation, ou replacées dans des cas très précis en aquarium, pour la reproduction, voire une réutilisation.

Sachez également, qu’une sangsue "nourrie" peut rester sans s’alimenter durant 24 mois.

 

Les scientifiques, adeptes de l’hirudothérapie assurent avoir observé un nombre infime de réactions chez les patients traités, telles qu’une allergie à la salive de l’animal.

 

Outre l’aspect rebutant de ces petits vampires que l’on se ferait "coller" sur la peau, il faut compter avec l’aspect naturel de cette technique médicale, dont nos anciens vantaient déjà les mérites.