A partir de ce vendredi, les Français peuvent acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites internet autorisés.
La vente en ligne de médicaments ne concerne que les médicaments délivrés sans ordonnance, cela correspond environ à 4000 produits.
Le but est de stimuler la concurrence pour faire baisser les prix. Mais il permettra également de mettre en place des dispositifs de contrôles.
En effet, plus de 50% des médicaments vendus en ligne dans le monde seraient des contrefaçons, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
D’ailleurs, près de 8 Français sur 10 déclarent ne pas être prêts à acheter des médicaments en ligne car ils craignent des médicaments contrefaits, selon un récent sondage.
Afin d’éviter les dérives, seuls les sites rattachés à des pharmacies physiques sont autorisées à disposer de leur propre site de vente en ligne. Une liste de sites autorisés est disponible sur le site des ARS (Agence régionale de santé), du Conseil de l’ordre des pharmaciens et du ministère de la Santé.
Chaque commande doit être accompagnée d’un questionnaire où il faut préciser son âge, poids, sexe, traitements en cours, antécédents médicaux… Ainsi, la délivrance de médicaments est contrôlée et le pharmacien "assure personnellement la délivrance" et la préparation des commandes. Le patient peut ensuite aller chercher le traitement dans les locaux de la pharmacie ou demander une livraison à domicile.
Cependant, de nombreux pharmaciens ne sont pas favorables à la vente en ligne et beaucoup de sites ne devraient pas durer longtemps, si l’on observe ce qui s’est passé dans d’autres pays. Dans les pays d’Europe où il est autorisé depuis plusieurs années, le commerce en ligne représente seulement 5% des ventes de médicaments. En Allemagne par exemple, sur 3000 agréments, il ne reste qu’une quarantaine de sites actifs.
Les trafiquants ne manqueront pas de trouver la faille pour s’immiscer dans le système de vente des médicaments et diffuser leurs contrefaçons…
Il faut savoir que tout système informatique aussi sophistiqué soit-il, aussi sécurisé, est vulnérable et « piratable ».
Notre ministre de la santé n’a pas compris que la vente dans les grandes surfaces quoiqu’on en dise très bien encadrée, aurait été plus judicieuse. Un pharmacien de supermarché est tout aussi diplômé et compétent qu’un pharmacien d’officine.
Article intéressant et très bien argumenté [b]Ma2[/b]… Oserais-je une critique ? J’ose !!! Attention aux répétitions qui rendent la lecture moins intéressante.
Amitiés.
Pas vraiment une bonne chose……….risque de contrefaçon….
Mais surtout on prend souvent n’importe quoi dans l’automédication,et cela peut être inefficace ou au pire nocif; par exemple un antibiotique pour une grippe, ou encore un anti diarrhéique au cours d’une infection intestinal.
Le médicament est un produit dangereux, et il faut toujours se référer à un professionnel de santé avant de le prendre.
Et oui, risque de contrefaçons et comme tout site internet certaines défaillances peuvent survenir. On prend de plus en plus de risques avec notre santé …
Dyonisos: je tiendrais compte de votre commentaire pour la suite. Cordialement
[b]Ma2[/b] ne voyez la qu’un conseil que l’on m’a donné voilà pas mal de temps et qui m’a permis de m’améliorer…
Vous auriez-pu en début d’article remplacer médicament, par comprimés, cachets, médications etc…
L’article n’en demeure pas moins très intéressant…
Amitiés.
J’en prend note, merci de vos recommandations.
Bonne soirée