Le 02 Juillet 2013, à 13 h 33 Temps Universel, 16 h 33 heure locale, un séisme de magnitude des ondes de volume calculée à partir de l’amplitude de l’onde P, – mb -, 5.0 pour le Centre Sismologique Euro-Mediterranéen, – CSEM -, et de magnitude du Moment, – Mw-, 5.1 pour le GeoForschungsZentrum, GEOFON Potsdam, – GFZ -, et d’intensité au foyer IV sur l’échelle de Medvedev-Sponheuer-Karnik,MSK -, s’est produit, au centre du lac Albert, à la frontière entre le Congo et l’Ouganda. De latitude 1.52° Nord et de longitude 30.86° Est, son hypocentre est déterminé à une profondeur de 10 kilomètres pour le CSEM et de 24 kilomètres pour le GFZ.

Ce tremblement de terre a été suivi, en même zone épicentrale, de deux autres secousses sismiques :

– La première, le 03 Juillet 2013, à 19 h 21 Temps Universel, 22 h 21 heure locale, de magnitude Mw 5.7 pour le CSEM -, et le GFZ -, et d’intensité au foyer V sur l’échelle MSK.. De latitude 1.57° Nord et de longitude 30.75° Est, son hypocentre est déterminé à une profondeur, initialement de 200 kilomètres, mais révisée à 10 kilomètres, pour le CSEM, et de 21 kilomètres pour le GFZ.

séismes dans le lac Albert depuis Janvier 2012.jpg– La seconde, le 03 Juillet 2013, à 22 h 22 Temps Universel, le 04 Juillet à 01 h 22 heure locale, de magnitude mb 5.2 pour le CSEM, et de magnitude Mw, 5.1 pour le GFZ., et d’intensité au foyer V sur l’échelle MSK.. De latitude 1.48° Nord et de longitude 30.70° Est, son hypocentre est déterminé à une profondeur de 10 kilomètres pour le CSEM et de 20 kilomètres pour le GFZ..

Les trois chocs sismiques ont été ressenti au Congo et en Ouganda et n’aurait fait ni victimes, ni dégâts, selon les premiers bilans établis des autorités locales congolaises et ougandaises. « Il y a eu plusieurs répliques assez importantes, sans doute de magnitude égale ou supérieure à 4.0, aussi ressenties par les populations dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres autour du lac Albert, et des centaines de magnitude inférieure, », a précisé Monsieur Kasereka, volcanologue.

ruft east african.jpgD’après de informations non officielles, de nombreux résidents, en périphérie du lac Albert, ont été effrayés par ces tremblements de terre et se sont précipités hors de leurs maisons. En outre, des rapports, non confirmés, font état de « buldings » endommagés dans un rayon de 20 kilomètres autour de l’épicentre, en Ouganda. Mais aucun article de presse, parmi les rares publiés, n’est explicité sur cet effet, pas plus qu’il n’est communiqué d’informations par les autorités de la République Démocratique du Congo à ce sujet.

Précédemment, le 20 Avril 2013, un tremblement, de terre de magnitude Mw 5.0 et de profondeur focale au foyer de 23,2 kilomètres, avait frappé cette même zone épicentrale. Et depuis le 01 Janvier 2012, ce sont pas moins de 14 aléas sismiques, tous de magnitude égale ou supérieure à 4.8 qui se sont produits à l’aplomb de dite zone épicentrale. Une telle concentration d’aléas sismiques, dans un rayon de 5 à 10 kilomètres en région centrale du lac Albert qui se localise sur le linéament Ouest du Rift East African, futur océan sous quelques millions d’années, laisse à penser qu’il pourrait exister des signes de mise en place d’édifices volcaniques augurant d’une plausible dorsale à ses prémices

A suivre…

04 Juillet 2013 © Raymond Matabosch