Peut-on imaginer  un monde sans informations et sans médias ? Certainement un bon sujet de philosophie pour nos jeunes prétendants au « Baccalauréat » qui se servent  de l’actualité quotidiennement et font vivre sans vraiment en prendre conscience, tout un monde disparate de travailleurs.

La presse écrite fait son apparition en France en 1631, avec « la gazette » créée par François Renaudot. Viendront ensuite « le figaro » en 1826, « les échos » en 1904 et « l’humanité » en 1908. 

 Ces journaux industrialisés emploient des journalistes ayant pour tâches principales de recueillir des informations, de les vérifier,  de les commenter avant de les porter à la connaissance du grand public. On parlera de reporters pour désigner les journalistes de terrain dont la fonction première et de procéder à  des enquêtes et de produire des reportages.

Parmi eux, les reporters de guerre qui sont sur tous les théâtres d’opérations souvent en binômes, avec un journaliste preneur d’images et de sons.

Les éditorialistes est chargé de la mise en valeur des articles présentés à la Une de la presse écrite mais aussi dans les médias comme la radio, la télévision et sur internet dans les journaux en ligne et sites web d’information. 

Les éditorialistes sont généralement regroupés et dirigés par un rédacteur en chef. Dans certaines publications l’éditorial permet d’exprimer certains points de vue mais les prises de  positions personnelles seront plutôt réservées aux commentaires.

En parallèle de ces membres titulaires de la rédaction, on retrouve des « électrons libres », les pigistes  qui sont eux rémunérés à l’article et ne font pas partie intégrante de la rédaction.   

Il existe un ouvrage intéressant qui bien que déjà ancien, explique de façon détaillée, la division du travail au sein d’un organisme de presse. Ce document est issu du Centre d’Economie de la Sorbonne et a été écrit par Clémence Aubert en juin 2007 : halshs-00144360, version 1 – 3 May 2007 que vous trouverez sur :   http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/14/43/60/PDF/R07006.pdf

Mais revenons à notre réflexion première portant sur l’utilité de l’information.

De tout temps l’information a été manipulée pour faire passer des idées et les différents journaux orientaient leurs reportages en fonction de leurs idéologies. La rédaction d’un article élaboré sur la base d’un fait réel tenant compte des convictions profondes de l’auteur mais aussi de l’orientation politique ou religieuse de la rédaction toute entière.

Pour se faire une idée précise de l’actualité et se forger une opinion propre sur l’événement présenté, il était nécessaire  de lire bon nombre d’articles dans différents journaux. Aujourd’hui, la presse papier cède du terrain  au numérique avec pour différence non négligeable de mettre à la disposition des lecteurs un espace pour y afficher ses réflexions, commentaires et ressentis.

On retrouve donc aujourd’hui à la une des journaux numériques des articles souvent plus courts que dans les formules papier qui leur servent souvent de référence. Alimentés par des commentaires de lecteurs de différentes cultures, origines et convictions, ils permettent, quand on les analyse, de percevoir plus objectivement un événement relaté et de maintenir ces journaux en ligne dans une relative indépendance.

L’un étant complémentaire de l’autre, la presse aujourd’hui semble plus précise, plus objective, plus indépendante et bien plus efficace qu’autrefois ! N’ayant plus à craindre de dévoiler des faits qui auraient été autrefois censurés ou étouffés. Les journalistes diffusent en quelques minutes leurs investigations sur l’ensemble du globe limitant de ce fait toute intervention partisane.

Reste maintenant à savoir si une communauté peut se passer de toute information ou communication ? et qu’adviendrait’il d’un monde sans le contre pouvoir des médias?