Pour un non, pour un oui, 

Se déchaînent des passions.

Des gens perdent la vie

La tête et la raison.

Pour un oui, pour un non,

Des gosses prennent des armes.

L’argent, les religions

Font couler bien des larmes.

Dans les yeux des enfants,

Des enfants de la guerre,

On voit couler le sang

Et poindre la misère

Dans leurs yeux, la détresse

De ceux qu’on sacrifie,

Des signes, des S.O.S,

Qui claquent dans la nuit.

Va ma colombe,

Déploie tes ailes blanches !

Envole-toi loin des bombes,

Loin des gorges qu’on tranche.

Va ma colombe

Et rapporte la paix,

Avant qu’un enfant tombe

Pour toujours, pour de vrai…

Dans des pays en ruine,

Y’a des gosses qui savent’pas

Qu’y en a d’autres qui dessinent

Qui remplissent des cabas.

Loin des champs de batailles,

Il y a des enfants rois

Ignorant la mitraille

Et vivant dans la joie.

D’un côté la misère

De l’autre l’opulence.

Quelles que soient les prières,

Certains pleurent, d’autres dansent.

Les avions des nantis

Jettent sur le sable

La farine et le riz

Pour tous les misérables.

Va ma colombe,

Déploie tes ailes blanches !

Emmène-nous dans ta ronde

Et trouvons une branche…

Où ma colombe

Nous pourrions déposer

Toutes les armes du monde

Pour toujours, pour de vrai…

Pour un non, pour un oui, 

Se déchaînent des passions.

Des gosses perdent la vie

Leurs parents, leur maison.

Des enfants à genoux,

Lèvent’les yeux vers le ciel.

Ils espérent que les fous

Deviendront moins cruels.

Ils espèrent un miracle,

Ne voient que des mirages.

Stoppez donc les attaques,

Promis ils seront sages…

Ils nous font de la peine,

Tous ces enfants soldats,

Mais l’on change de chaîne

Devant nos écrans plats…

Va ma colombe,

Va- t’en donc voyager,

Et répand par le monde

Tes rameaux d’olivier.

Va ma colombe,

Tout l’monde compte sur toi

Mets du soleil dans l’ombre

Fais cesser les combats…