La rencontre du Conseil de sécurité de l'ONU, sur la "Paix et sécurité en Afrique", convoquée par Nicolas Sarkozy, s'est voulue un moment de vifs échanges entre les dirigeants africains et leurs partenaires occidentaux.

Des discours de rupture ont été tenu par les différents intervenants. Le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, a demandé "la suppression (pure et simple) des bases militaires en Afrique".

Cette position rejoint celle de tous ceux qui oeuvrent à la pleine souveraineté de l'Afrique.

 

Mais personne n'avait jamais osé l'exprimer aussi clairement avant la crise ivoirienne au cours de laquelle la Côte d'Ivoire et son Président, Laurent Gagbo, ont su se dresser contre tous ceux qui n'avaient pas encore compris que le glas du néocolonialisme avait sonné.

Selon M. Konaré, "si les financements et autres aides au développement sont nécessaires au continent africain, ils ne doivent pas servir de prétexte aux puissances étrangères pour s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats d'Afrique".

Des propos courageux qui ont été également tenus par le Président sud-africain, Thabo Mbeki, premier à prendre la parole à cette rencontre.

Encore un pas…