Selon le New Yorker, Washington serait en train de modifier sa stratégie vis-à-vis de l'Iran, et préparerait même des plans d'attaques aériennes qui ne viseraient plus les installations nucléaires de ce pays, mais directement les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime islamique.

Selon la revue américaine, l'Administration Bush va de plus en plus souvent accuser l'Iran de diriger les attaques contre les forces américaines en Irak, et va tenter de pousser Téhéran à la faute, pour provoquer une agression de la part de ce pays. Déjà, nous avons pu entendre, lors de son dernier discours, le président des États-Unis qualifier la guerre en Irak de bataille stratégique contre l'Iran !

Si les plans précédents prévoyaient l'utilisation massive du bombardement aérien, les nouveaux plans prévoient l'utilisation plus ciblée de missiles de croisière contre les postes frontière iraniens, le bombardement des camps des Gardiens de la révolution et même des attaques terrestres.

Toujours selon le New Yorker, les États-Unis auraient averti leurs alliés britanniques, qui ont approuvé les plans américains et auraient décidé de quitter Bassora pour ne pas s'exposer aux éventuelles représailles iraniennes.

Si on avait pu croire les États-Unis échaudés par leur mauvaise expérience en Irak, il semblerait qu'il n'en est rien à la grande différence que, cette fois-ci, les États-Unis vont jouer le rôle de victime.

Bien entendu, le porte-parole de la Maison Blanche a démenti l'article du New Yorker, rappelant que l'objectif du président a toujours été de trouver des solutions diplomatiques aux problèmes. Hélas pour la paix du Monde, si ce que dit le porte-parole est réel, il semblerait que les efforts de Georges W. Bush aient toujours été très discrets.