Hier
Face à une telle décision, on peut comprendre le désarroi des responsables de cette crèche et les vives réactions des politiques et de la population française, qui ont du mal à s’y retrouver sur l’application de ce principe de laïcité.
La loi du 15 mars 2004 est tout de même claire sur le port de signes religieux en interdisant les foulards, kippas dans les écoles, collèges, lycées publics et autres établissements publics, sous peine d’une amende de 150 euros.
Cette décision de la juridiction suprême en faisant un distinguo entre le service public et le privé, paraît dangereuse, inquiétante et quelque peu contraire à l’esprit premier de laïcité.
Car même si cette crèche a un statut privé, puisqu’elle est associative, elle a une mission de service public, elle reçoit tout type de public, qui risque d’être déstabilisé par le port de signes religieux distinctifs.
En considérant nul et contraire au principe des libertés individuelles, le règlement intérieur de la crèche Baby Loup, par le fait qu’il est trop restrictif, cette décision risque de faire jurisprudence et de s’appliquer à toute entreprise qui interdirait le port de signes religieux dans son établissement.
Avant cette décision de
Comme
Mais il faudra encore attendre probablement deux ans avant d’avoir une nouvelle décision sur cette affaire.
[b]La forme et le fond: débat d’une hypocrisie, d’un sophisme et d’un cynisme extrêmes ! La cour de cassation devient parasite de la justice !
Je serais curieux de savoir si la crèche est, par la même occasion, condamnée à réintégrer et payer cette malade mentale.[/b]