Si vous le cherchez, ne courrez pas partout! Il vous suffira de vous rendre dans le garage de son père pour trouver Mathieu. C’est en effet là que ce jeune homme a mis au point une guitare-cigare. Oui vous devez sûrement vois demander ce qu’est que cette chose? Moi aussi je me pose cette question.
D’ailleurs sur les murs de ce fameux garage, vous pourrez voir une scie à ruban, une ponceuse et un tour. Ce jeune homme s’est installé dans ce garage voilà deux ans. C’est quelqu’un qui aime la musique et les instruments. Il est le créateur d’un autre instrument étrange. Il a travaillé durement sur une tampura. Mais qu’est-ce donc ? Tout simplement une espèce de luth indien, fabriqué avec du bois de cèdre, de palissandre ou encore d’ acajou, par ses soins. Sur cet instrument vous pourrez y voir également sculptés au couteau des oiseaux et des fleurs.
C’est dans une boucherie qu’il a déniché des os afin de les transformer en magnifiques petits cygnes pour les fixer au bas de la tampura et qui serviront à accorder l’instrument… Si vous désirez un tampura, en Inde vous le paierait pas moins de deux cent euros, lui il a mis quatre mois à le fabriquer, mais pour beaucoup moins cher.
Voici près de deux ans que son mandocelyre (c’est le nom qu’il a donné à son tempura) est terminé et pour la plus grande fierté de son luthier. Il sera exposé jusque fin mars dans une médiathèque messine, et ensuite dans divers lieux publics. Il faut dire que Mathieu est diplômé des beaux arts de Metz depuis deux mille huit d’où son coté artiste. Il aurait bien-sûr aimer vivre de sa peinture, mais sa passion pour la musique, née avec le groupe de rock Nirvana, l’a poussé dans cette voie.
Depuis son plus jeune âge il joue de la batterie, de la guitare et chante. Rien d’étonnant à ce qu’il ait envie de joindre son gout pour la musique à la sensibilité plastique et nous faire de drôle d’instruments hybrides.
Actuellement il travaille sur un ukulélé-cithare , ou un octoky qui est une sorte de bouzouki irlandais mais vous l’imaginez bien…transformé ! Il va sans dire que Mathieu a déjà essayé de proposer ses instruments à quelques musiciens. Mais ces derniers restent fidèles à leur guitare. Peut-être trouvera-t-il le moyen de fabriquer une guitare qui donnera des sons un peu plus ethniques. A ce moment-là, il aura surement beaucoup plus de preneurs.
Bonjour GAZ,
Étrange article sur lequel je viens de tomber.
Au lieu de transformer un article déjà écrit par le Républicain Lorrain, vous auriez pu me contacter pour que je réponde à vos questions, ça aurait été avec plaisir. Du coup, il y a énormément d’incohérences, c’est vraiment pas terrible! Attention pour vos prochains articles…
Mathieu Schmitt