Pauvre ours blanc! Vous savez comme tout le monde que ces animaux si magnifiques et attendrissants sont victimes du réchauffement climatique. Alors vous devez bien imaginer que la vente de leur peau, leurs os ou leurs dents n’arrangent pas-du-tout les choses. Cela est bien-sûr une menace supplémentaire pour ces carnivores. Il en va sans dire que les pays qui sont membres de la convention sur le commerce international des espèces menacés ( la CITES) refusent catégoriquement le marchandage mondial de l’ours blanc. Nous pourrions croire que cela  est un bien, pourtant…

Ces pays classés en annexe 1 ou 2 ne sont pas d’accord. En ce qui concerne les classés 2, il y a une stricte régulation du commerce, mais rien ne l’interdit. Par contre pour les autres, comme les États-Unis, le Canada, la Russie ou bien encore le Danemark ou la Norvège, ces derniers se battent pour obtenir l’inscription de l’ours blanc en annexe 1. Ce qui voudrait dire qu’il y aurait eu une pure et simple interdiction de commerce. Mais voilà, leur proposition a été rejetée par quarante deux voix contre trente huit et quarante six abstentions sur les cent vingt six pays! Les États-Unis craignent que d’ici deux mille cinquante, il ne reste plus que les deux tiers de la population de cet animal. Les Russes estiment que les cinquante mille dollars pour une peau d’ours encouragent grandement le braconnage. Malheureusement, l’appât du gain de certains braconneurs est plus fort que le reste. L’ours blanc suscite beaucoup d’émotion, il reste un symbole de l’Artique. Les représentants des inuits ont souligné la relation unique entre leur peuple et l’animal, mais ceci reste aussi une valeur sentimentale.

Alors doit-on se laisser guider par ses émotions? Personnellement je garderai en vie toute espèce animale…c’est surement ce qu’on fait les canadiens puisque apparemment grâce à une gestion moderne de l’espèce, le nombre d’ours polaire a doublé dans ce pays! Par contre, ce qui me choque quelque peu c’est que WWF, la célèbre association n’a pas soutenu le texte américain! Ils restent persuadés que ce n’est pas le commerce de l’ours blanc qui voit le déclin de cette race, mais bien le réchauffement climatique. Quelqu’en soit la raison, il faudrait secourir ces grands animaux. Malheureusement nous n’avons pas le temps d’attendre plusieurs d’années pour savoir qui a raison! c’est maintenant que l’on doit se battre pour ces superbes animaux.