Hier, lundi 10 mars, réveillée aux aurores pour me rendre au travail, j’ai eu la mauvaise surprise de voir que la neige tombait à gros, très gros flocons ! En me réveillant, la première chose que je fais est de regarder par la fenêtre, histoire de voir s’il faut que je me presse ou non pour dégeler la voiture… A trois heures du matin (et oui… je travaille en quart du matin actuellement, à cinq heures…) les voitures n’étaient pas gelées et la météo semblait clémente malgré l’annonce de la possibilité de chute de neige la veille à la météo.

A peine une heure plus tard en descendant, quelle fut ma surprise en voyant que de gros flocons accompagnés de vents forts venaient de recouvrir la route d’une fine couche blanche. Je fais actuellement du covoiturage avec une collègue afin de limiter les frais de route (nous travaillons à près de trente kilomètres de notre domicile…) et pas de bol, c’était mon tour… 

Peu rassurée face aux flocons qui s’épaississaient, nous voilà tout de même partis sur la route. A peine cinq minutes plus tard, on ne voyait pas à dix mètres tant les chutes étaient importantes. J’ai donc préféré rouler doucement afin d’éviter de tomber dans le fossé. Il y a peu de monde sur les routes à cette heure, mais le peu que j’ai croisé, non content de la faible vitesse à laquelle je roulais m’ont doublé à une allure déconcertante ! Prudence, prudence, mieux vaut arriver entier. Passé plus de quinze kilomètres sur des petites routes de campagne, je pensais que l’autoroute serait plus praticable. Ce ne fut pas le cas, à croire que les déneigeuses ou encore sableuses ne commencent à passer qu’à partir de huit heures ! 

Là encore, allure réduite, ce qui ne fut pas tout à fait du goût des chauffeurs routiers qui m’ont doublé ! Au bout de quarante minutes pénibles, nous voilà enfin arrivés à bon port. Je pensais que ça allait se calmer, ce ne fut pas le cas du tout. A 6 heures 30, heure de la pause, il y avait près de dix centimètres de neige dehors ! A 9 heures quinze… Et il fut de même toute la matinée. Fin de quart à 13 heures, heureusement les routes étaient bien dégagées, et le spectacle qui nous était offert vraiment fabuleux ! 

Un épais manteau blanc avait recouvert les plaines et les pentes de nos belles falaises normandes ! Mon petit garçon a bien joué toute l’après-midi ! 

A l’heure où j’écris, je suis tout de même vraiment inquiète… Minuit, dans moins de quatre heures je devrais prendre la route et pour le moment pas de déneigeuse, pas de sableuse ne sont passées dans ma commune. Que faire ? Prendre la route au risque de rester bloquée ou rester à la maison au risque d’être mal vu par l’entreprise qui m’embauche en intérim ? ….