On reste toujours très admiratif de voir des gens qui n’hésitent pas à mettre leur propre vie en péril en se jetant dans l’eau glacée sans réfléchir pour sauver la vie de quelqu’un ou bien vis-à-vis de ceux qui avec beaucoup de maîtrise font les bons gestes lorsqu’une personne est en danger. On se dit comment font-ils ? Comment aurais-je réagi face à de telles situations ? Quels sont les bons gestes à faire ?
Cette analyse chacun l’a fait au fond de soi-même, mais tant qu’on n’est pas face à une situation dramatique, on ne peut pas vraiment connaître sa propre réaction. Et on se dit, il est peut être essentiel d’apprendre les gestes de base qui permettent de sauver des vies.
En France, moins de 30 % des Françaises sont formés aux gestes de premier secours, c’est peut par rapport à d’autre pays, comme la Norvège ou l’Autriche où plus de 80 % de la population sont titulaires d’un brevet de secourisme qui permet d’apprendre les gestes essentiels.
Et pourtant chaque année, des millions de personnes sont victimes d’accidents de tout genre, que ce soit en raison d’arrêt cardiaque chez eux ou sur la voie publique, de chutes domestiques, d’hémorragie soudaine, de brulure inopinée ou même d’étouffement.
Parfois on se sent impuissant et on se dit que si on avait appris les premiers gestes parfois très simples, on aurait peut être pu sauver des vies.
Le Centre d’analyse stratégique (CAS), qui dépend des services du premier ministre, envisage de mettre en place certaines mesures pour inciter les Français à se former aux gestes de premier secours.
Il convient tout d’abord dans les maternités, de sensibiliser les futurs parents aux premiers gestes qui peuvent sauver la vie de leur enfant en cas de chute, de brulure ou même d’asphyxie.
Une formation adaptée doit aussi faire partie de la formation des enseignants qui peuvent à un moment de leur carrière se retrouver face à des situations plus ou moins dramatiques.
Enfin augmenter le nombre de défibrillateurs dans des lieux publics et apprendre aux personnes à utiliser facilement ce type d’appareil, peut être pour chacun une chance de survie en cas d’arrêt cardiaque.
C’est vrai qu’on est tous différent face à des situations d’urgence, il est important avant tout d’apprendre à se maîtriser et savoir faire les bons gestes.
Si vraiment on reste tétanisé face à l’urgence, il est important d’avoir le réflexe de téléphoner soit au 15 pour le Samu, soit au 18 pour les pompiers ou même le 112, qui fonctionne dans tous les pays européens.
Prenons-nous en main, ne comptons pas seulement sur les autres pour sauver des vies !
Oh la la, Yolaine… Moi, je tombe dans les pommes rien qu’en sniffant les odeurs d’hôpitaux, alors…. Mais il y a une différente entre « approcher » un blessé, et juste composer un numéro de téléphone…. Composer un numéro de téléphone, est-ce considéré comme un « geste de premier secours »?? 🙂 Stopper une mamie qui s’apprête à traverser la rue, alors qu’une voiture arrive : est-ce un geste de secours? Si oui, je ne suis pas si nulle, et finalement assez courageuse ….. 🙂 🙂