« Il lui avait parlé de quelque chose, mais était-ce vraiment ce

qu’il allait réaliser ce soir ? À l’imaginer, ses sens

s’échauffèrent. »

 

Dans cette nouvelle d’Isabelle Lorédan, tout commence à cause… ou grâce à un site de rencontre. Louise va alors avoir un dialogue avec Jean-Luc, sans se douter de la tournure que va prendre sa nouvelle vie sexuelle. Sa confiance en elle va grandir au fil des fantasmes et de ceux de son partenaire. 

 

Isabelle Lorédan décrit et raconte, dans ses histoires, des jeunes femmes que chacun pourrait croiser au coin de sa rue et qui finissent toujours par découvrir une sexualité débordante.

 

L’héroïne d’Un, deux, trois… Nous irons en croix s’initie à la soumission et à l’amour saphique alors qu’ici, Louise, dans la nouvelle Que la chair exulte !, prouve sa féminité et s’émancipe dans les bras d’un homme devenu son amant, puis d’un second. 

 

 

 L’histoire imaginée dans la tête de l’auteure pour le corps de l’héroïne de ce texte est assez cru, parfois un peu trop à mon goût. Mais cela reste tout de même de bonne facture érotique et peut se lire sans être choqué.

On se retrouve vite dans un univers de plaisirs et de pratiques sexuelles qui sortent, il faut bien l’avouer, de l’ordinaire. On découvre aussi  une scène de triolisme qui, finalement, est plutôt bien écrit et raconté de manière à ne pas mettre le lecteur mal à l’aise.

Le point central de cette nouvelle réside quand-même dans la complicité fantasmatique des deux personnages. La fin de l’histoire, par contre, m’a laissé un peu sur ma faim. Dommage !

 

J’ai préféré lire Un, deux, trois… Nous irons en croix. Le texte était plus subtil, mais c’est juste mon avis !

 

Si vous aimez l’érotisme bien écrit, foncez sur les récits d’Isabelle Lorédan. Vous y reviendrez sûrement plus vite qu’avec les fameuses 50 nuances de Grey qui bénéficie d’un plan marketing important et pas si justifié que ça. Enfin, c’est juste mon avis !

 

Auteur: Isabelle Lorédan

Couverture : Sandokan

Titre : QUE LA CHAIR EXULTE !

 

Éditeur : Dominique Leroy

Collection dirigée par ChocolatCannelle