Les noms circulaient dans la cité phocéenne, de Didier Deschamps en passant par José Mourinho. Le refus de Bruno Metsu a conduit Pape Diouf vers la Belgique. L'ombre du regretté Raymond la science s'étand encore au vélodrome.

Eric Gerets succèdera à Albert Emon. Le technicien Belge n'est pas un poète, la rigueur incarne sa carriére.

Un redoutable défenseur, intraitable sur l'homme. L'essentiel de sa carrière se passa au Standard de Liége et au PSV Eidhoven, avec un petit détour au Milan AC. L'équipe nationale de Belgique, redoutable à cette époque, le vit porter le maillot à 86 reprises. Aux cotés de Vercauteren, Ceulemans, Scifo, etc…

Le poste d'entraineur, la suite logique de sa carriére. Bien évidemment, le Standard, le club de son coeur puis le RCLierse. Deux titres de champion concluant son intermède sur les pelouses belges. Tout naturellement, les Pays-Bas, direction le PSV Eidhoven, pour un parcours exceptionnel.

Son bilan, tout simplement monumental.72 victoires contre 19 nuls et seulement 11 défaites. A la clé, deux titres de champion, une popularité qui ne cesse de croître. Kaiserlautern puis Wolfsburg, deux étapes moins brillantes. Un petit détour par la Turquie, un titre de champion obtenu avec Galatasaray.

A 53 ans , Eric Gerets était libre, une belle opportunité saisie par le staff olympien. Le technicien Belge n'est pas un tendre, les joueurs vont devoir s'adapter à la rigueur de l'homme. Le siège éjectable du banc marseillais attend le Flamand, l'ombre de Goethals s'étend toujours sur le vélodrome. On lui souhaite la même réussite que Raymond la science.

Remonter l'OM, Eric Gerets sera-t-il l'étincelle qui lance la machine olympienne..