Du NPA à la droite de la droite de l’UMP, on affute les éléments de langage pour mettre en doute le présumé bien fondé de l’intervention française au Mali. Alors qu’il n’en est qu’un qui vaille, primordial, essentiel, décisif, et qui explique pourquoi Rachida Dati apporte un soutien inconditionnel au chef des Armées françaises : la prise par les parachutistes et les forces spéciales du hammam du Kasbah Hotel de Tombouctou. Une exclusivité Come4News !

J’ai beau passer deux-trois heures quotidiennes à scruter les réactions de la classe politique française au sujet de l’intervention au Mali, je constate que Mélenchon, Juppé, Besancenot, Marine Le Pen, Carl Lang, Wauquiez, Juppé, Copé, Philippot, bref, tout le monde, continue à masquer la vérité au peuple français !

C’est pourtant un secret de polichinelle dans les chancelleries et les rédactions, et le tout Paris ne bruisse que de cela. Mais on nous cache tout, une fois de plus !

Mister Flamby, dit Mol 1er, est pire qu’un Louis XVI soumis aux caprices de sa Marie-Antoinette : Valérie Tierweiler, copine de Rachida Dati, qui lui a vanté les charmes du hammam du Kasbah, l’un des plus réputés hôtels de Tombouctou, au nord du Mali.

« Quoi, tu n’a même pas réussi à convaincre ton mec de libérer Tombouctou de ces empêcheurs d’arborer nos tailleurs prêtés par la haute couture française ? ». Le reproche patriotique de Rachida Dati a fait bondir Valérie Tierweiler. D’accord, « on y va, on fait sauter sur le Kasbah ! », a rétorqué Valérie à Rachida, mais, poursuiva-t-elle, « tu ne vas pas le reprocher à mon François, hein ! ».

Promis, juré, craché, et Rachida, peu après le début de l’intervention française au Mali, exhortait toutes les Françaises et tous les Français à un « soutien inconditionnel » au chef des Armées.

Paris-Match se tient prêt. La photo de Valérie et Rachida au hammam du Kasbah, quel scoop ! Mais cela a fuité. Un tel symbole de « l’union sacrée », cela a son prix, mais il ne faut pas lésiner. Tout le monde est désormais sur les rangs.
Bernard-Henri Lévy, et l’intelligentsia germanopratine, sont aussi dans la confidence. Qui est arrivée aux oreilles de Carla Bruni. Mais Rachida et Valérie n’ont pas voulu de trempette à trois. Du coup, elle ne décolère pas : « Que faire ? Aller me baigner à Benghazi ? J’aurais l’air de quoi ? ». Le torchon brûle entre Carla et Nicolas Sarkozy, abattu : « c’est vrai, j’aurais dû te prévoir une séance de photos au Corinthia de Tripoli, puis une promenade en chameau guidé par un Touarèg, sous les applaudissements ! ».

Sérieusement, on en est pratiquement là. Hors NPA, arrimé à des principes internationalistes prolétariens, du Front de Gauche à la droite du Front national, tout le monde semble chercher le point d’achoppement, le maillon faible. Là, grâce à Come4News, c’est gratuit. Faites tourner. L’intervention armée au Mali et au Sahel n’est pas le fait du prince, mais de la princesse. C’est sûr. Les preuves, les preuves, les preuves ?

Oh, il ne faudrait pas confondre avec l’affaire Cahuzac ! L’enregistrement ne date pas d’une décennie. Une pause à la terrasse de La Coupole suffit ! À nos détracteurs, nous opposons les arguments de Mediapart (avant de révéler celui de la conversation de Valérie Tierweiler avec Sérillon…). Mais un twitt (#Rachida), que nous gardons pour le moment dans nos cartons, en dit tellement long ! Stay tuned!

De son côté, Roselyne Bachelot a lancé un avertissement à François Hollande : « il joue très gros, parce que la guerre, c’est comme la coke, c’est bon au début mais après ça détruit. ». Serait-ce, par ce truchement, le bon sens de Carlita et de Nicolas qui s’exprime ? Ou une mise en garde : François, ne cède pas à Valérie et Rachida ?