Ce jeune chef d’entreprise de 27 ans est passionné de voile et de grand espace. Il passe toutes ses vacances dans le Morbihan où il se forge un rêve, «  faire la pige  aux marins », les vrais, les purs et durs, ceux qui sont tombé sur le bateau de leur père en étant tout petit et qui ont appris à marcher avec roulis et tangage. 

 

Lui le « petit parisien » et Breton d’adoption, sera « Marin », mieux « Navigateur Solitaire ». Depuis qu’il a 15 ans, Il effectue entre 2003 et 2009 quelques participations pour se forger le caractère et intégrer la fonction de skipper : 5 participations à   Obelix trophy » où il frise le podium  avec son équipage en terminant 4éme – 5 participations également au « Spi Ouest France » où il terminera,  avec son équipage, 8ème

 Pris au jeu de sa nouvelle maîtresse: « la Mer » il s’engage dans la "course des Antipodes" où il finira 1er. Fier de et ragaillardi par cette victoire, il se lance dans la cour des Grands avec son nouveau sponsor : « Bureau vallée » et avec ses 25 ans,  boucle la « Route du Rhum » à la 20ème place malgré sa collision avec un chalutier, en plein milieu de l’océan atlantique, ses blessures et son bateau abîmé.

En 2011, « Louis Burton » se classera 7ème de la Transat « B to B » et 7ème en duo avec son frère Nelson sur la transat  « Jacques Vabre » mais son rêve est tout autre, ce qu’il prépare et organise depuis de longs mois avec son bateau « Bureau Vallée » c’est le « Vendée Globe », cette course mythique surnommée «  l’Everest des mers » et que tout marin rêve de maîtriser.

Braver les 7 mers et passer les trois caps n’est pas donné à tout le monde, cela demande une grande maîtrise des techniques de navigation, une force de caractère hors du commun, une volonté de battant, une santé excellente digne des sportifs de haut niveau et aussi une bonne « Etoile ». Louis Burton à tout cela mais trahi par la chance il est de nouveau rentré en collision avec un chalutier, ce matin vers 3h00 et la suite ne tiens qu’aux résultats de ses constatations. Aux dernières nouvelles, données par son frère en relation téléphonique, il y aurait trois points d’impact sur le hauban. Deux points ne semblent pas être trop importants par contre le troisième impact  est à l’étude des techniciens qui vont essayer, au vue de photos de déterminer si la sécurité du bateau et de son skipper est engagée ou non. Si la coque n’est pas trop abîmée, louis Burton, qui n’a pas été blessé dans l’accident  mais tout de même éprouvé par cette collision, devrait retrouver des vents favorables et retrouver le tonus pour poursuivre son rêve : s’imposer, si ce n’est déjà fait, comme parmi les meilleurs skippers de France.

Nous apprenons en toute dernière minute que « Louis Burton », a décidé de retourner aux sables d’Olonne pour y effectuer des réparations. Le règlement le lui permet sous la condition de repasser la ligne de départ du Vendée Globe, au plus tard 10 jours, heure pour heure,  après le départ officiel. Cela ne lui laisse pas beaucoup de temps pour retourner aux sables d’Olonne, démonter le mat, réparer les haubans et reprendre le départ. Le skipper semble avoir retrouvé toute sa hargne et refuse d’abandonner la course. Nous suivrons avec un grand intérêt le challenge qu’il s’est fixé ainsi que la suite de sa course. Un bel exemple de ténacité.

Courage et Bon vent Monsieur Louis Burton.