C’est encore la catastrophe sur le continent noir. Les pluies diluviennes ont fait pas moins de 200 morts ces dernières semaines en Afrique. 19 pays du « Berceau de l’Humanité » sont concernés. Des milliers d’hectares de champs ont été endommagés pas les précipitations. La presse burkinabé parle par exemple d’une vingtaine de morts et près de 7000 hectares de champs dévastés par les pluies diluviennes, sans compter le bétail qui en pâtit. Selon certains organismes internationaux, dont l’Onu, en plus de ces morts, « au moins 1 million de sinistrés » directs ou indirects ont été identifiés.
Commencées au mois de juillet dernier, les intempéries ont touché, rappelons-le, selon toujours ces organismes, 19 pays. Les pays les plus touchés sont entre autres le Soudan (64 morts et 500000 sinistrés) et l’Ethiopie (au moins 180000 sinistrés) à l’Est, mais aussi le Ghana en Afrique de l’Ouest, où la presse nationale a fait état de 18 morts.
S’exprimant sur la chaîne d’information continue France 24, Mme Elisabeth Byrs, porte-parole de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu, a qualifié ces intempéries de « catastrophe sans précédent» qui aurait été « un record historique jamais vu depuis 30 ans ».
Les secours ont été organisés ça et là spontanément par les populations mais également par les gouvernements concernés par la catastrophe continentale et leurs différents partenaires. Au Togo, par exemple, où un communiqué gouvernemental a fait état, jeudi, « de 20 morts, 34 000 sinistrés dont 58 blessés » à Kpendjal, localité située à 650 Km au nord de Lomé, l’Etat a décidé de débloquer 500 millions de francs Cfa, soit un peu plus de 800000 Dollars Us, dans le cadre des secours.
Certains gouvernements ont dû lancer des appels à l’aide internationale. Car, l’on craint fortement des épidémies humaines et animales.