Le précédent gouvernement avait mis en place une loi visant à suspendre les allocations familiales pour les élèves ayant trop d’absences injustifiées à l’école quel que soit le niveau. 

 

Notre gouvernement actuelle estime que cette loi est inappropriée. Ainsi, on pouvait entendre la sénatrice PS de la Gironde dire : 

"Le dispositif de la loi Ciotti est inadapté, injuste et inefficace. "

 

 

Le dispositif en lui même consiste à ce qu’un avertissement soit envoyé aux parents des élèves absents plus de quatre demi – journées par mois sans justification. Par la suite, le directeur de l’établissement informe l’inspection académique ainsi que le Conseil Général convoque les parents de l’élève. Lors de cet entretien, les parents s’engagent à signer un contrat de responsabilité parentale. Si le mois suivant les absences se répètent de nouveau, l’inspection académique se met en relation avec le directeur de la Caisse d’Allocations Familiales qui suspend le versement des prestations familiales.

 

Pour ma part, je trouvais ce dispositif fort juste. Pourquoi continuer à verser des allocations aux familles qui se moquent ouvertement de l’éducation de leurs enfants ? Car si je ne m’abuse, c’est bien à cela que servent les allocations familiales ! Il s’agit d’une aide pour aider les familles à pouvoir du mieux possible à l’éducation des enfants, notamment sur le plan scolaire. Pour rappel, l’école est obligatoire jusqu’à seize ans.

La gauche sénatoriale vient de voter pour l’abrogation de cette loi alors que les groupes UMP et centriste ont voté contre. Pour argument principal, la sénatrice PS a pris les chiffres peut probants de la rentrée passée. Ce sont pas moins de 619 foyers qui ont été privés de leurs allocations familiales, et seulement 142 d’entre eux en ont demandé le rétablissement. 

L’instigateur de la loi, Eric Ciotti estime quant à lui que cette loi est relativement efficace et les premiers résultat démontrent avec brio l’effet dissuasif du dispositif.

Pensez vous que ce dispositif soit inefficace et qu’il faille l’abroger ?